Mais puisqu'on te dit que c'est l'printemps !

C'est encore le printemps #2

 Le printemps est LA saison où chansons et musiques fleurissent comme pâquerettes dans les prés. D'un continent à l'autre les artist...

06 décembre, 2019

Génériques - Séries US/UK des 70s #2

 


La TV est désormais dans presque tous les foyers, en couleur et le public est devenu accro aux séries, surtout américaines ou anglaises, qui ont bigrement évolué par rapport à la décennie précédente.

Si le premier volet sur les séries de l'époque ont fait la part belle aux flics un peu bourrus et old school, cette décennie va voir apparaître des héros d'un nouveau genre mais les séries continuent d'évoluer, parfois pour le meilleur et aussi pour le pire, selon le point de vue où on se place.

Leur point commun est la conquête du PAF et leur désormais omniprésence en première partie de soirée. 
Pardon ? En "prime time" ? Ouais, aussi !

Mini-séries et sagas familiales

Les flics sont toujours présents mais ils ont rangé le feutre mou, l'imper mastic et même la cravate !
Ils sont insolents (Rick Hunter) mais intègres, allant jusqu'à s'attaquer aux ripoux (Serpico). Y a même des femmes flics gradées (Sergent Anderson).

Mais c'est un duo qui va tout exploser.
Qui a oublié le célèbre "Zebra 3 ! Zebra 3 ! Ici le capitaine Dobey ! Répondez Zébra 3 ! - Ici Zebra 3 chef vénéré !", du célèbre duo à la Ford Gran Torino rouge, Starsky et Hutch ?
Même si David Soul a abandonné son cuir et posé sa guitare, il reste le classe Hutchinson.

Les séries revisitent l'histoire avec Colditz, série britannique qui retrace la vie de prisonniers de guerre dans la forteresse de Colditz (près de Dredes).

Les USA vont produire deux mini-séries qui feront date, la première retraçant les heures noires de l'esclavage, Racines (Roots) qui fera pleurer dans les chaumières.
La deuxième fera le tour du monde.

Tournée comme un film, la série Holocauste retrace le destin de deux familles juives sous le nazisme, de la Nuit de Cristal à la Shoah. La série, réaliste, bénéficie d'une distribution haut-de-gamme avec Meryl Streep et un James Wood plus vrai que nature dans son martyr, mais aussi Rosemary Harris (Spiderman, New York Unité Spéciale), Michael Moriarty (New York Unité Spéciale s. 1) terrifiant bureaucrate de la mort.

Impossible d'évoquer les séries des 70s sans évoquer l'autre série culte qui scotchera les Français devant la télé dès 20:30 !

Loin des chemins boueux où fonce la "General Lee" de la famille Duke de Sheriff fais moi peur, on reste dans le sud, au Texas avec une famille bien pourrie, à vous dégoûter de l'Amérique ; les Ewing !


Dallas explose les compteurs tandis que les téléspectateurs suivent, haletants, les turpides immorales d'une famille friquée typique de l'Amérique du dollar.
Depuis les sagas familiales sont à la mode...

Je vous laisse, j'ai un ou deux Zéros à abattre !

"Il est content, Rosco ! Rosco P. Coltrane !"

 

 

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