14 décembre, 2019

Yéyé and Twist party

Les moins de 60 ans n'ont aucune idée de ce qu'a pu représenter le mouvement yéyé dans les années 60 : une petite révolution du point de vue musical d'une part mais aussi sociétal.

Mes grands parents paternels ascendant réac ne cachaient pas leur mépris quand mes parents se préparaient pour une soirée au Golf Drouot !
"Vous allez encore écouter votre musique de singes !"

Les jupes ont raccourci, raisonnablement, mais désormais on voit les genoux. Les cheveux ont raccourci mais la choucroute bien crêpée fait le bonheur des fabriquant de laque !!!

Rappelez-vous.

Yéyé and twist party 1


La France se relève à peine du désastre de la deuxième Guerre mondiale qui a laissé le pays exsangue (les tickets de rationnement avaient encore cours en 1949) et profondément meurtri par les années Pétain, ultra conservatrices et traditionalistes. Mais les Américains sont passés par là et repasseront par ici : après avoir importé le jazz à la Libération, c'est en 1959 que le twist arrive en Angleterre pour débarquer dans les boîtes françaises en 1961 grâce à un jeune chanteur quasi inconnu, un certain Johnny Hallyday.

Mais au fait, savez vous d'où vient le mot yéyé ?

Il est la retranscription du fameux yeah ! (pour yes), souvent doublé dans les chansons rock'n roll et twist venues d'outre Atlantique.

Par une certaine forme de dérision, on qualifiait les chanteurs qui ne faisaient que reprendre les succès américains (parfois anglais) de "yéyés" par opposition au mouvement "rive gauche" autrement plus intellectuel et qui ne jurait que par le jazz !
Le mot s'est étendu à cette génération de baby boomers qui se tordait (to twist) sur cette musique, la génération Salut les Copains.

 

 

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