27 juillet, 2024

Chantons et rions sous la pluie !

 

A l'ouest rien de nouveau ! 

Qu'Erich Maria Remarque me pardonne cet emprunt mais question temps, la météo est d'une remarquable stabilité depuis des semaines : il fait gris et il pleut, parfois les deux en même temps !

Okay, au début c'est sympa, on peut même s'amuser à faire des playlists sur le sujet et puis c'est bon pour les nappes phréatiques qui en ont bien besoin.

Oui mais à la longue ça sape le moral.

Heureusement, il y a l'usine à rêves, Hollywood, qui depuis plus de soixante-dix ans réussit l'exploit de nous faire danser sous la pluie, pour les plus aventureux et les plus doués, et à nous faire rire malgré la déprime d'un temps pourri.

Hollywood, encore de nos jours, reste la référence incontestée (et à mon avis difficilement contestable) du savoir-faire dans le monde de la comédie musicale et même un indigent culturel connait des noms aussi prestigieux que ceux de Fred Astaire, Gene Kelly ou Ginger Rogers.

Depuis les années 50, le film "Singin' in the Rain" est devenu le film d'anthologie par excellence grâce à la scène culte d'un Gene Kelly pataugeant dans le caniveau.
La chanson éponyme a fait le tour du monde et des générations.

Parmi les scène cultes, le Singin' in the Rain final me plonge encore aujourd'hui dans l'hilarité. 

L'intrigue du film se passe en 1927, délicat passage du cinéma muet au cinéma parlant.
Délicat notamment pour les stars du muet, telle Lina Lamont (admirablement incarnée par l'actrice Jean Hagen !)

Jean Hagen et Gene Kelly - Singin in the Rain 1952

Ambitieuse, capricieuse, sa voix est aussi insupportable que sa bêtise mais liés par contrat, les studios n'ont d'autres choix que de la faire intégralement doublée, à sa demande et sous le sceau du secret, par une jeune danseuse de cabaret, Kathy Selden (jouée par la délicieuse Debbie Reynolds) qui rêve de devenir actrice.

Après avoir pourri la vie de tout le monde et poursuivi la malheureuse Kathy de sa méchante jalousie, Lina Lamont a un ultime caprice. Après le succès de l'avant-première du film, elle exige de prononcer le discours de remerciement, offrant à toute l'équipe une occasion de se venger du calvaire qu'elle leur à fait vivre.
Mais surtout, elle offre au public méduse l'occasion de découvrir sa délicieuse voix de crécelle.

Scène cocasse et qui peut paraître rétro mais si de nos jours on supprimait l'auto-tune de certaines "vedettes" du web, le cheptel de chèvres serait en pleine croissance !
La drôlerie en moins.



2 commentaires:

  1. un film que j’adorais, j’adore et que j'ai en dvd avec bonus
    merci de ce passage sous la pluie
    et tout ça, meme romancé est vrai, etait vrai
    .
    anecdote
    j'ai vu sur la BBC un documentaire sur les voix secretes d'Hollywood
    tout ce dont le film nous presente l'abus et la roublardise

    beaucoup de stars d'Hollywood ne sachant chanter
    mais apparaissant dans de nombreux films musicaux
    avaient des voix secretes
    qui etaient là pour remplacer leurs voix
    pendant les chansons interpretées
    .
    du playback a la Sheila deja a l'epoque d'Hollywood
    et ce, depuis l’arrivée du cinema parlant (comme le montre ce film)
    LOL

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    1. A la limite le playback, bon... mais au moins c'était l'enregistrement de leur propre voix.
      Rappelle-toi Boney M et surtout Mani Vanilli qui ne chantaient pas une seule note, même sur leurs disques ! Et ce n'était pas dans la nuit des temps !

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