VAYA CON DIOS - Les indémodables

As-tu remarqué cher Melomaniac comme notre mémoire nous joue des tours tandis que passent les années et les modes ? C'est cruel et injuste parfois.
Les projecteurs s'éteignent, les media passent à autre chose et nous aussi.

Jusqu'à ce qu'une mélodie, une voix et un rythme viennent dépoussiérer notre mémoire tandis qu'on s'écrie "Bon dieu ! Mais c'est bien sûr ! Merde ! Comment y s'appellent déjà ?". 

Fin des années 80, tandis que le disco cède la place à la dance et la house, un groupe venu de Belgique brouille les cartes et déferle sur l'Europe en défiant les modes... et le temps qui passe.

►VAYA CON DIOS - La Belgique sous influences


30 mai, 2020

La Java des Bombes atomiques - Serge Reggiani

Je ressors aujourd'hui cette chanson de 1955 tant sa morale me parait rafraichissante et pour tout dire... salutaire.

De Gilets Jaunes en crise sanitaire, d'affaire Benalla en affaire Nylsen en passant par Ferrand, de Rugy... De la grogne des avocats, soignants, pompiers, éboueurs... bon, on ne va pas citer tout ce qui merdoie de plus en plus depuis trois ans, mais force est de reconnaître que rarement depuis la fin de la guerre la France a été agitée à ce point.
Et rarement la détestation des politiques n'a été aussi forte ni aussi violemment exprimée.
Mais le phénomène n'est pas nouveau.

 

En 1954 l'auteur Boris Vian tire le diable par la queue et décide de se mettre à la chanson pour mettre du beurre dans les épinards.

En 1955 il compose La Java des bombes atomiques, chanson qu'il proposera aux Frères Jacques mais ceux-ci déclineront. Qu'à cela ne tienne ! Il la chantera lui-même ! Sortie sur un 45 T intitulé "Chansons impossibles" cette java restera confidentielle car Boris Vian n'est pas en odeur de sainteté depuis la sortie du Déserteur un an plus tôt.

Reprise par de nombreux artistes, c'est la version de Serge Reggiani en 1968 qui reste le plus dans les mémoires.

Je vous laisse, j'ai une bombe à fabriquer moi !

 

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