C'était à l'époque où M6 était "la petite chaîne musicale qui monte", l'époque où Michael Jackson était le roi presque incontesté de la pop tandis que l'eurodance s'imposait sur le vieux continent.
C'était une époque où tout n'était pas rose, loin s'en faut mais le monde était plus serein et aussi plus ouvert.
Télé allumée pour faire un peu ambiance tandis que défilent les tubes du moment...
Une voix, pure. Un rythme syncopé aux senteurs d'Orient me ramène fissa devant le fenestron à travers lequel je plonge dans un autre monde.
A cet instant, je suis sous la charme de l'orient, je voyage loin dans le temps...
Nous sommes à la fin des années 80 et de la chanson pop israélienne je ne connaissais que celles qui valurent deux victoires à Israël (1978 et 79). Hormis ces tubes d'une rare indigence musicale, il y avait aussi Rika Zaraï avec Jérusalem en or et Hava Nagila.
Bon... A cette période, à l'instar du reste du monde, la chanson israélienne ne soulevait pas vraiment l'enthousiasme des goys.
Ofra Haza - Une porte ouverte entre Israël et le monde arabe
En Israël, une jeune chanteuse-actrice d'origine yéménite s'impose : Ofra Haza.
A 19 ans elle est considérée comme la première star pop d'Israël et on la surnommera "la Madonna israélienne" (la classe et le talent vocal en plus, à mon avis). En 1979 elle se lance dans une carrière solo et en 1983 elle remporte la 2ème place à l'Eurovision.
En 1987-88 elle sort un remix d'une chanson qu'elle avait déjà interprétée en 1978 puis en 1984 : Im Nin'Alu.
L'alliance musique pop et traditionnelle et chants religieux fait un tabac dans tous les hits parades jusqu'aux USA, servie par un clip à l'esthétique soignée et une Ofra Haza royale !
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