VAYA CON DIOS - Les indémodables

As-tu remarqué cher Melomaniac comme notre mémoire nous joue des tours tandis que passent les années et les modes ? C'est cruel et injuste parfois.
Les projecteurs s'éteignent, les media passent à autre chose et nous aussi.

Jusqu'à ce qu'une mélodie, une voix et un rythme viennent dépoussiérer notre mémoire tandis qu'on s'écrie "Bon dieu ! Mais c'est bien sûr ! Merde ! Comment y s'appellent déjà ?". 

Fin des années 80, tandis que le disco cède la place à la dance et la house, un groupe venu de Belgique brouille les cartes et déferle sur l'Europe en défiant les modes... et le temps qui passe.

►VAYA CON DIOS - La Belgique sous influences


15 juin, 2025

Mike Brant : laisse nous t'aimer

 Deux générations s'en souviennent encore !

Combien de flirts et d'histoires d'amour ont commencé sur un slow de Mike Brant ?! Allez ! Avouez !
A l'époque des booms, on commençait à draguer sur les standards du slow, Procol Harum ou encore Aaron Neville, mais au moment de porter l'estocade les filles sortaient l'arme absolue, le slow de la mort qui tue, imparable : une chanson de Mike Brant ! 
Combien de premiers baisers sur Laisse moi t'aimer et de rabibochages (ou pas...) sur Sans amis !

Mike Brant, ami de Dalida, a rejoint celle-ci au panthéon des artistes maudits qui traînèrent leurs blessures jusqu'à leur fin tragique, entrant dans la légende de la variété française.
Après seulement cinq ans de carrière, la fin tragique de Mike Brant à 28 ans le fait entrer dans la légende de la chanson française et laisse des milliers de fans inconsolables.

 

Un destin sous le signe de la tragédie

Moshé Michael Brand voit le jour aux premiers jours de février 1947 à Chypre, dans le camp britannique de refugiés de Famagouste. Bébé Moshé ignore encore l'histoire douloureuse de ses parents, tous les deux juifs polonais. 
Fishel rejoindra le maquis russe pour lutter contre les nazis, quant à Bronia elle subira le nettoyage du ghetto de Lodz et sera envoyée à Auschwitz avec toute sa famille dont elle sera la seule survivante.
On ne sait exactement où se rencontrèrent les futurs parents du jeunes Moshé mais toujours est-il que Fishel âgé de 20 ans de plus que la jeune Bronia, prit celle-ci sous son aile. Tous les deux veulent rejoindre la Palestine mais en raison des quotas imposés par les Britanniques ils resteront au camp de Famagouste jusqu'en septembre 1947 où ils rejoignent Haïfa.

Les stigmates de la Shoah

Le jeune Moshé n'est pas ce qu'on pourrait appeler un enfant précoce. Il marchera plus tard que les enfants de son âge et il connait de sévères troubles du langage puisqu'il ne prononcera ses premiers mots qu'à l'âge de cinq ans... pour réclamer une glace.

Plus porté sur les facéties que sur les études, il se fait renvoyer de l'école Carmelli puis du Kibboutz Gesher où il était censé découvrir les joies de la vie paysanne.

Il se découvre une première passion, le chant, et il fait ses débuts, à 11 ans dans la chorale d'une synagogue où il est le seul garçon. Mais il goûte peu le répertoire classique qu'on lui fait écouter et il se découvre une vrai passion pour les chanteurs pop rock de l'époque. 

La révélation douloureuse

Il a treize ans quand ses parents brisent le silence sur l'histoire tragique de sa famille polonaise. A l'instar de la plupart des survivants de la Shoah, ses parents gardaient le silence sur cette période de leur vie.
Ils lui racontent la vie des juifs polonais, le ghetto, la chasse permanente. Quand sa mère lui raconte Auschwitz, il est boule-versé. Le choc sera terrible pour lui au point qu'à quinze ans il fait un grave ulcère à l'estomac. Jusqu'à sa mort, il traînera cette histoire comme une douleur permanente, un traumatisme indélébile

Alors la chanson devient son refuge..
On l'invite à chanter dans des fêtes et il a un peu plus de seize ans quand un grand hôtel d'Haïfa fait appel à lui pour une fête de la Saint Sylvestre.
Il rejoint son frère Zvi, accordéoniste, et avec le groupe de celui-ci, les Chocolates, il se produit dans les grands hôtels et les boîtes de nuit. Il reprend des tubes du répertoire anglo-saxon de l'époque qu'il interprète phonétiquement et se taille une petite notoriété. Mike n'est pas un fan des études mais il a une ambition qu'il déclare à ses proches qu'il sera "vedette ou clochard".

De Moshé Brand à Mike Brant, le vol d'Icare

On est en 1967, année décisive pour celui qui déjà séduit par sa voix... et son physique qui fait mouche auprès de la gente féminine. 
C'est l'année où son père meurt d'une crise cardiaque alors que Mike est en tournée. 
C'est aussi l'année où celui qui fait la pluie et le beau temps dans  le music-hall israélien remarque le jeune homme et évalue son potentiel : Jonathan Karmon embarque Mike en tournée aux USA, en Afrique du Sud où il interprète des chansons du folklore israélien et le jeune homme commence alors à se familiariser avec la scène. Après cette tournée il reprend ses récitals dans les grands hôtels et les night clubs.
Il n'est pas encore vedette mais ses cachets, modestes, lui évitent d'être clochard.


A la conquête du public français

Le 17 mai 1969 va changer toute sa vie.
Moshé Brand fait un tabac au Baccara, un club de Téhéran, où il lui arrive d'enchaîner 300 titres dans la soirée.
Dans la salle, Sylvie Vartan qui vient d'être engagée pour un tour de chant, accompagnée de son secrétaire, un certain Carlos, tombe sous le charme de ce jeune chanteur. Ils l'invitent à leur table et lui font miroiter des lendemains qui chantent dans la capitale française. "Vedette ou clochard" ?... Banco !
Mike les prend au pied de la lettre, rassemble ses petites économies et débarque au Quartier Latin.

Il appelle le numéro que lui ont donné les deux français mais tombe dans le vide. Ses économies fondent comme neige au soleil et il n'a plus qu'une option, reprendre l'avion direction Tel Aviv. Mais il passe un dernier appel et... Carlos lui répond enfin ! Il reprend le taxi en sens inverse.
Carlos le fait chanter dans son restau-bar, le Bistingo er va lui trouver des engagements dans des clubs de la Rive Gauche.  
Mais surtout, il lui présente des personnalités du showbiz tels Eddy Barclay ou Jean Renard, compositeur pour Johnny Hallyday et Sylvie Vartan ou encore Jean-Claude Vannier, un autre auteur-compositeur.

Lors d'un rendez-vous chez ce dernier, en présence de Jean Renard, le jeune homme chante Summertime, le fameux titre de Gershwin et les deux hommes sont époustouflés par sa voix de crooner.

Jean Renard lui propose une chanson, Laisse moi t'aimer er prend en main le destin du jeune Moshé Brand.
Changement de nom afin d'éviter toute confusion avec une célèbre marque d'électroménager, Mike Brant est né. 
Puis c'est un total relooking : pattes d'éph, chemises en satin ouverte sur le torse (à l'époque les mecs ne ressemblaient pas encore à des œufs !), brushing et mulet, on le transforme en "chanteur à minettes", en cela Mike Brant est un pur produit des 70s. 

Mais le plus dur reste à faire.
Les sessions d'enregistrement de Laisse moi t'aimer commencent et ce ne sera pas du gâteau ! Mike Brant ne parle pas un mot de français, il baragouine à peine quelques mots d'anglais, tant et si bien qu'on lui écrit ses chansons en phonétique. Il faudra 260 prises pour que ce soit dans la boîte !

Le public français découvre ce jeune Israélien pendant les fêtes de fin d'année 1969/70 à la télé. Guy Lux, Jacques Martin ou encore Philippe Bouvard l'accueillent sur leurs plateaux et le jeune Mike Brant séduit le public.
Mais c'est Monique Le Marcis, la grande prêtresse de RTL, qui sera l'artisan de l'envol de la fusée Mike Brant. Elle fait diffuser le 45T plusieurs fois par jour et le standard de la radio explose sous les appels : les auditeurs veulent savoir qui est ce chanteur à "la voix d'or".
La première apparition publique de Mike Brant au Midem en janvier 1970 fait définitivement basculer le public. Le 45T sort dans la foulée et il s'en vend 50 000 exemplaires en deux semaines et 1,5 million en quelques mois ! La chanson sort en allemand et en italien et conquiert les deux pays.

Mike Brant peut enfin avoir son appartement, dans le 16ème arrondissement.
La même année sortent deux autres 45T, Un grand bonheur et Dans la lumière. Bim ! Dans la lumière  gagne le Grand Prix RTL International !
Les disques de l'enfant d'Haïfa se font connaître en Israël où Mike Brant se produira à l'hiver 1970.
Il est désormais invité sur le plateau de Maritie et Gilbert Carpentier. Il devient l'ami de Dalida, ou encore de Charles Aznavour. 
Mais Mike Brant n'est pas encore entré dans la légende, il va y entrer de façon... brutale.

Une ascension fulgurante

Le 14 février 1971 il est victime d'un accident de la route et souffre d'un traumatisme crânien sans gravité. 
Jean Renard flaire le bon coup de pub. Il lui bande la tête. ajoute des tuyaux et photographie Mike Brant sur son lit d'hôpital, avec ou sans sa complicité, on ne le sait pas vraiment car les versions divergent. Renard vend les photos à France Soir, célèbre tabloïd de l'époque. C'est toute la presse qui s'emballe, allant jusqu'à évoquer une amnésie de la nouvelle idole des jeunes. Quant aux fans, elles deviennent hystériques ! 
Pour crapoteux que soit le procédé (il n'était pas rare en ce temps là), ça marche et le jeune chanteur y gagne en notoriété et capital sympathie.

 © AFP/Stringer

Fin septembre de la même année, Mike Brant franchit un cap en se mesurant à la scène parisienne alors qu'il ne tournait qu'en province. Il assure la première partie de son amie Dalida à l'Olympia.
Cela marquera le divorce entre Mike Brant et ses compositeurs-producteurs Vannier et Renard, celui-ci estimant que son poulain n'est pas prêt. Le fait est que sa prestation ne convainc ni les critiques, ni le public. 

Ils se séparent et Mike Brant passe de producteur en producteur, ce qui n'entrave pas l'ascension du chanteur. 
Il trouve une certaine stabilité avec le parolier Michel Jourdan qui lui apporte un jour une adaptation d'une chanson italienne "Che sarà" qui donnera en français un des tubes mythiques de Mike Brant, Qui saura. On est en 1972 et le 45T dépasse les 2 millions d'exemplaires vendus. 

Mike Brant est à son zénith, on le voit sur toutes les couves des magazines spécialisés. Il supplante même Claude François au référendum annuel du mag "Hit" ! 
A chacune de ses apparitions, les fans hystériques l'assaillent, allant jusqu'à lui jeter des fleurs, des peluches, des messages et même... leurs sous-vêtements quand il est sur scène ! 
Il est littéralement harcelé jour et nuit et ses fans lui envoient près de 3 000 lettres par jour ! Son producteur Charles Talar le fait circuler en Mercedes blindée pour sa propre protection.

La solitude d'une star adulée

Sur ce même 45T figure un autre tube, Sans amis, qui prend sens avec le recul du temps.

Sur papier glacé, il a une vie idyllique mais sa vie personnelle, si tant est qu'on puisse appeler ça comme ça, n'a rien d'enviable.

Mike Brant est certes très entouré mais n'a pas vraiment d'amis à l'exception de la fidèle Dalida. 
Sa vie sentimentale ressemble plus à un fiasco qu'à la Carte du Tendre !
Il enchaîne les aventures mais il ne rencontre pas l'amour dont il rêve. Une liaison avec une hôtesse de l'air s'en approchera mais se soldera par une rupture.
Alors qu'il aspire à une vie familiale sereine, le rythme professionnel qu'on lui impose lui interdit pratiquement d'y penser !

Mike Brant, une machine à "cash" ? 

Les galas s'enchaînent à une cadence infernale (jusqu'à 250/an !) sans compter les télés et les sessions d'enregistrement. 
D'aucuns rêveraient d'un tel succès mais lui le vit mal. Il n'a pas la sensation de le mériter.
Alors qu'il se rêvait chanteur de jazz, on l'enferme dans le registre "chanteur à minettes". On décide de tout pour lui et il n'a pas voix au chapitre dans le processus de composition. Il souffre de devoir chanter dans une langue qu'il maîtrise mal des chansons qu'il trouve mièvres.
Quand on entend son interprétation de Summertime on comprend sa frustration ! 
Putain ! quelle voix !


Pour ses producteurs, promoteurs ou label, ça ne semble pas être un problème. Personne ne voit ou ne veut voir que Mike Brant est au bord de la rupture.
Ses chansons sont des tubes qui rapportent gros et certains de ceux qui côtoyèrent Mike Brant affirment qu'il n'avait même pas idée de l'argent qu'il gagnait vraiment et faisait gagner.

Séquelles de son accident, il souffre de migraines qui le laissent parfois désorienté. Apparemment personne ne prend vraiment conscience de l'état d'esprit du chanteur.

 Celui-ci continue de se noyer dans le travail et se lance un nouveau défi : composer ses propres mélodies. Les tubes s'enchaînent. En 1972 il compose C'est ma prière que Richard Steff met en paroles, en 1973 Rien qu'une larme (paroles de Michel Jourdan) le propulse à nouveau au firmament, puis Tout donné, tout repris qui se vend à 1 million d'exemplaires. 
Sa carrière est désormais internationale.

De la dépression à la fin tragique de Mike Brant

En 1973 la guerre du Kippour fait rage et Mike Brant part chanter en Israël pour soutenir le moral des troupes. Il en revient profondément choqué et ses proches se rendent compte que la situation dans son pays le perturbe profondément venant s'ajouter à son traumatisme d'enfant de la Shoah.

Son public féminin se fait de plus en plus agressif et intrusif, au point qu'il en ressent de la panique et craint pour sa vie, tandis que les media le harcèlent et nourrissent cette frénésie du moindre potin.
Il s'en ouvre à Johnny Hallyday qui lui recommande une clinique suisse où lui-même a été soigné. Le diagnostic est sans appel : il souffre d'une grave dépression nerveuse. Il revient après une courte et insuffisante période de repos.

En 1974 il signe chez Polydor et son nouveau producteur, le flamboyant et sulfureux Simon Wajntrob, qui est également le producteur du peintre Dali le fait entrer dans la jet set. 
Mike Brant, qui peint à ses heures, se voit offrir par le peintre des lithographies qui lui seront volées lors du cambriolage de son apparemment, un traumatisme de plus. Il rencontre des artistes internationaux tels Mick Jagger et Alice Cooper.
C'est la sortie de Qui pourra te dire ? et d'Elle a gardé ses yeux d'enfant.

Mais son moral chancelle de plus en plus au point qu'en mai 74 lors d'un spectacle il quitte la scène après seulement quatre chansons. Le mois suivant, c'est le cambriolage de son appartement où on lui vole les lithographies de Dali mais surtout ses photos de famille.

Quant à la collaboration avec Wajntrob, c'est une catastrophe ! Le producteur, non content de ne pas respecter ses engagements, va littéralement escroquer la star.
Pour le jeune homme c'est une trahison insupportable, pas seulement de la part de Waintrob mais de ceux qui savaient et ne l'ont par mis en garde, car pour ce déraciné, ils étaient comme sa famille.
Le 22 novembre Mike Brant se jette par la fenêtre d'une chambre d'hôtel genevois du cinquième étage, où Waintrob est présent. Il survit à sa chute mais souffre de multiples fractures et d'un nouveau traumatisme crânien qui affecteront son état physique.

Mais l'industrie du disque est vorace et exige qu'il se remette au travail malgré son état physique et mental car contractuellement, il a des 45T à sortir et promouvoir. 

Sa route croise à nouveau celle de Jean Renard. Les deux hommes s'attellent à l'adaptation d'un tube de Morris Albert, Feelings
La chanson sortira sous le titre Dis-lui et Mike Brant est ravi du résultat. Le 24 avril 1975, il a rendez-vous pour un nouvel appartement, il apprend qu'il ne boitera pas suite à sa chute et en plus, son nouvel album, dont il est pour une fois satisfait, sort le lendemain 25 avril. Il a des projets d'autant qu'après l'adaptation de Feelings Jean Renard et Mike Brant sont prêts à retravailler ensemble.

Spéculations autour de son suicide

Le 25 avril arrive. Il est chez une amie. Entre 11:15 et 11:30 am il se jette de la terrasse située au 6ème étage. Cette fois, il n'en réchappera pas.

Celui à qui tout semblait sourire cachait un trop grand mal-être et personne dans son entourage ne semble avoir vraiment mesurer son ampleur, à part peut-être Dalida, ou encore Claude François qui se confie à Guy Lux lors d'une émission hommage deux ans après.


Les spéculations autour de sa mort vont bon train (toujours de nos jours) tandis que les fans, dévastées, s'arrachent son dernier album et que le single Dis-lui sonne comme un ultime adieu.

Cinq ans de carrière, 30 millions d'albums vendus, il est reparti à Haïfa en nous laissant des souvenirs d'amours de jeunesse...
50 ans après, son fan club ne désemplit pas, "son" Facebook officiel ouvert par sa nièce regroupe les messages de fans de tous les âges et on s'arrache encore les compils de ses chansons qu'on chantent à plein poumons pour lui crier "C'est comme ça que je t'aime" 

12 commentaires:

  1. Bonjour

    merci de cet hommage
    chanteur francophone préféré de maman
    merci de cette biographie que tu proposes
    j'ai de ses disques par elle
    LOL

    certaines chansons que je decouvre
    merci de la playlist

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    1. Hello le Gaulois !
      Ça ne m'étonne pas ! A différents degrés nous étions toutes un peu amoureuses de lui (y avait de sacrées foldingues !) 😄😄
      A l'époque on ne voyait que le bon côté et je t'avoue qu'en mettant le point final à cet article le jugement que je portais sur le showbiz ne s'est pas amélioré !!!
      On a pressuré ce gars jusqu'au bout et ce qui m'a mise en rogne c'est l'indifférence de tous ceux qui se sont goinfrés sur son dos et celle de ses "collègues" qui ont regardé ailleurs.
      D'ailleurs, je ne sais pas ce que tu as pensé de la déclaration de Cloclo mais perso, j'ai eu l'impression qu'il était un peu gêné aux entournures.
      En écoutant "Summertime" je suis restée baba devant ses capacités vocales mais aussi en le voyant s'éclater comme un gosse.
      On peut le dénigrer mais c'était un phénomène.
      Bises

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  2. Hello Miss .
    Chez moi ...( il y a un truc qui ne tourne pas rond ! )
    Il n'a jamais emballé ma jeunesse ... M'enfin pourquoi ?
    Blues-Bise
    Maylisa .

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    1. Bonjour MaylisaLouloute
      Alors... regardez ces taches et, sans réfléchir, dites-moi ce qu'elles vous évoquent.
      Tache n°1 ?. Une guitare ? Bien... tache 2 ? Un saxo ? Bien bien... Tache 3 ? Une trompette ?
      Bon, ne cherchez pas plus loin M'dame ! Z'êtes plus faite pour le jazz ! 🎷😀
      Remarque... lui aussi ! D'ailleurs dans sa jeunesse c'est ce qu'il chantait essentiellement.
      Même lui trouvait que ce qu'on lui faisait chanter était "mièvre" !
      Je t'avoue que je ne compte pas parmi ses fans mais je lui dois quelques bons moments
      Kissouilles
      Alors tu vois, tout tourne rond !

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  3. Quelle désolation ....cette vie ratée et tant de déceptions ..comment tenir debout après tant de pression médiatique !
    Je l'ai toujours bien aimé , merci donc à toi pour cette retrospective très précise
    Bonne journée

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    1. Hello !
      Depuis que j'alimente ce blog et que j'ai pris le parti d'aller un peu plus au fond des choses, je découvre des réalités assez peu reluisantes. Je ne me faisais guère d'illusions mais c"est souvent pire que ce à quoi je m'attendais.
      Sans le soutien de proches on devient vite une proie et dans le cas de Mike Brant tous les éléments étaient réunis pour que ça finisse mal.
      C'est vrai que même si on apprécie pas forcément son répertoire, il bénéficie d'un capital sympathie même encore après tout ce temps..
      Bisous

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  4. Coucou Pixelie , je n'ai jamais dansé sur ses chansons car trop jeune, carrément gamine même, mais chez moi mère et grand mère l'aimaient beaucoup, faut dire qu'il était trop beau ( pour être réel). Le show bizz l'a tué et une certaine fragilité aussi. Quel gâchis ! Il allait sacrément mal ...Biz.

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    1. Bonjour Sylvie
      C'est vrai qu'il littéralement l'idole des adultes et ados des 70's. Mais j'ai été étonnée de voir des quadras chanter son répertoire par cœur.
      C'est curieux comme majoritairement tout le monde souligne sa beauté. Personnellement, je ne l'ai jamais trouvé si beau que ça. Par contre il a un sourire dévastateur et il dégage quelque chose d'éminemment sympathique.
      Bizzzz

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  5. ben j ai bien fait de passer moi... j en ai appris des choses... il est vrai que je ne me suis jamais trop penchée sur ce chanteur... gros bisous

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    1. Tu vas rire mais pareil pour moi ! 😁
      Je connaissais son parcours dans les très grandes lignes. J'en apprends et je partage !
      Gros bisous too

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  6. Bonjour ma Pix
    Chanteur à minettes ou pas, c'était un sacré "coffre" vocalement parlant, et j'aimais Mike
    Il y en a qui naissent sous une bonne étoile et d'autres pas, l'injustice de la vie ou des hommes
    Il est de ma jeunesse, j'ai toutes ses chansons, j'avais des revues de SLC salut les copains, elles se sont "égarées" lors de mon déménagement, je connaissais sa vie avant d'être célèbre, il venait de "loin" et aurait pu aller encore plus "loin", la vie ou le destin ne l'on pas permis, quel gâchis.
    Le 25 avril 1975 putin que j'ai pleuré il n'avait que 28 ans
    Trop de vautours autour de lui, le fric le fric et toujours ce putin de fric au détriment de L'Homme qu'il était.
    S'il voit ce qui se passe actuellement, il doit se retourner dans sa tombe, Mike ♥ même après toutes ces années
    Merci ma Pix de ce bel hommage pour ce chanteur à minettes, je sais que ce n'est pas ton style, mais reconnaître que c'était un mec qui avait de l'avenir
    Bizouilles ma Pix, je passerai plus tard voir Vaya con dios
    (moi un chouia vraiment un p'ti chouia mieux)

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  7. Coucou !
    Déjà il a souffert de ce syndrome qui touche toute cette génération née des rescapés de la Shoah, qui ont, pour beaucoup, découvert tardivement les souffrances de leurs parents car les survivants ont choisi le silence.
    Proie facile aussi car comme je le dis plus haut, il n'avait aucun appui affectif, aucun proche. Tu vas dire que j'exagère mais en fait on l'a traité comme n'importe quel travailleur immigré, "de luxe" certes, mais tout bien considéré...
    NTM chantait "L'argent pourrit les gens"...
    C'est vrai que ce n'est pas vraiment ma chope de bière 😅
    Mais j'essaie d'être objective et puis, il y a le facteur nostalgie.
    Bisouilles

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