C'est pas faux !

C1 C2
" Le plus bel instrument, le plus vieux, le plus vrai, la seule origine à laquelle notre musique doit son existence, c'est la voix humaine."

Richard Wagner

Ici la Voix !


Il n'a pas tort Richard !

La voix, instrument de musique précieux, car si on le casse c'en est fini et le "musicien vocal" meurt un peu même s'il respire.

Alors puisque de voix il est question, voici un des phénomènes de la K-pop, Kang Hyung Ho.

Pour un peu, je virerais fan sasaeng ! 
Ben quoi ? C'est quand même pas de ma faute s'il cumule les talents !

►"The Phantom of the Opera" - Kang Hyung Ho

15 septembre, 2024

Los Kjarkas - Incas pour deux


Qui a dit que mon jeu de mots est tout pourri ? C'est vrai mais moi, ça me fait marrer !

Plus sérieusement, Los Kjarkas, vous connaissez.
Non, ce n'est pas une question.
Si ! Forcément vous connaissez un de leurs morceaux, à moins d'être nés sur la planète Mars et de ne boire que de l'eau.

Si je vous dis Llorando se fue, vous les remettez ?Non ? Toujours pas .

Pourtant Llorando se fue est devenu un véritable tube et pas seulement en France.

A l'instar de La Foule d'Édith Piaf, ce fut aussi un des plus formidable "emprunt" musical, pour rester polie et une affaire judiciaire qui a rétabli Los Kjarkas dans son droit.


Si pour nous en France (voire ailleurs) ce groupe évoque peu de chose sauf pour les fans de musique du monde, en Bolivie et dans le reste de l'Amérique Latine, ce groupe est une véritable institution.

Los Kjarkas, une dynastie bolivienne

Los Kjarkas est quasiment un groupe dynastique créé en 1965 par les frères Hermosa et Edgard Villaroel, originaire de Capinota en Bolivie. Leur nom vient du mot quechua kharka qui signifie "force". Au fil des ans, les fils de la famille reprendront le flambeau.

Pendant dix ans le groupe se consacre essentiellement à la maîtrise musicale du folklore bolivien et au travail de composition.
Leur première grande prestation publique se tiendra à La Paz en 1975. La même année ils représentent la Bolivie lors du Festival de Musique Folklorique qui se tient au Brésil.  Ils commencent à se tailler une petite notoriété.

Des ambassadeurs de la Bolivie

En 1976 ils sortent leur premier album dont un titre est véritablement devenu un must : Bolivia (ici en live). Ce titre sera repris moult fois par d'autres artistes latinos et devient le deuxième hymne de la Bolivie. Il est plébiscité à chaque concert du groupe depuis sa création.
Los Kjarkas commence à tourner dans tous les pays de l'Amérique du Sud mais aussi aux USA et en Europe.


 

C'est réellement en 1984 qu'ils décrochent leurs galons de vedettes internationales lors de leur participation au Concours de Musiques du Monde organisé au Japon où ils arrivent à la 10ème place sur 1800 participants.
En Bolivie ils sont le groupe phare.

Folklore et modernité : vers un style "fusion"

Les années 90 le groupe évolue en accueillant de nouveaux musiciens et de jeunes artistes dont le Japonais Makoto Shishido, toujours présent dans la formation.
En 1994 ils créent une fondation en Bolivie mais aussi en Équateur pour former les enfants à la musique traditionnelle folklorique.
Leur musique se modernise tout en conservant son caractère folklorique pour intégrer des sonorités plus "variétés".


Si les thèmes abordés restent essentiellement romantiques, Los Kjarkas n'en affichent pas moins un côté plutôt patriotique revendiqué. 

En 2004 leur titre Cara Bonita fera polémique pour son caractère sexiste et misogyne. (NDLA ce devait être gratiné dans cette région où on est encore très machiste !).

 

 

2 commentaires:

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  2. bon... comme d hab t avais raison je me disais nan nan je connais pas... mais si mais si c est seulement leur nom que j avais oublié... merci de me rafraichir la mémoire... bisous

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