Ghenwa Nemnon - Echoes of the Temple

Je ne sais pas ce que tu en penses cher Melomaniac, mais plus ça va plus le monde a une drôle de gueule et la sérénité semble avoir été à son tour frappée d'une OQTF.

Heureusement, parmi la fange qu'il brasse, Internet réserve de belles surprises et met le monde à notre portée, en nous permettant des découvertes souvent magiques.

Sortant de notre "zone de confort" culturelle, je vous emmène au Liban, plus précisément à Baalbek dont le nom évoque pour les plus anciens la guerre contre le Hezbollah mais qui aujourd'hui accueille un des grands festivals de musiques orientales. Enfin jusqu'à cette année car là aussi c'est devenu le bordel entre tirs de roquettes et risque d'embrasement.

Que diriez vous d'un peu de magie musicale, dans un site exceptionnel ?

 

Une fusion musicale entre orient et occident

Difficile de trouver des infos sur Ghenwa Nemnon !

Née à Beyrouth, elle commence à apprendre la musique à l'âge de 8 ans puis intègre le Conservatoire en 1995 pour parfaire sa maîtrise instrumentale et théorique.

Exilée aux USA à l'âge de 16 ans, en raison de la guerre qui ravage le Liban, elle poursuit ses études en étudiant les arts et les sciences à l'université Oakland du Michigan.
Elle voyage en Europe et en Afrique où elle s'imprègne de différentes cultures.

De retour au Liban, elle décide de se consacrer pleinement à la musique avec un objectif ambitieux, celui de faire entrer un instrument antique dans le monde moderne : le quanun (ou kanoun).-

Cet instrument ethnique dont on estime l'origine à l'époque mycénienne (1600 av. JC) véhicule une image démodée, limitée aux nostalgiques du folklore oriental.

Ghenwa Nemnon en dépoussière les codes à travers une musique orientale fusion, mêlant la tradition orientale, des sonorités africaines, des rythmes groovy et des lignes deep house.

A découvrir d'urgence, pour le plaisir des oreilles et des yeux !