06 septembre, 2024

Les Stray Cats - Bref mais intense !


Allez ! Allez !
Avouez-le ! On a tous une petite nostalgie de l'âge d'or du rock'n roll, banane, blouson de cuir et jeans moulants retroussés sur les santiags. Nos parents nous faisaient écouter Bill Halley et ses Comets, Eddie Cochran et bien sûr Elvis, sans oublier les clones français. C'était le début des 60's.

Vingt ans après le rock n'était plus qu'une petite nostalgie qui surfait dans les mémoires sur la vague du disco triomphant. Jusqu'au jour où sur les ondes et la chaîne musicale éclate à nouveau ce bon vieux rythme binaire, guitare et contrebasse qui nous remettaient des fourmis dans les jambes.

Après nos Chats Sauvages estampillés made in France déboulaient les Chats Errants qui nous remettaient ce bon vieux rockabilly dans les oreilles.

 Ils étaient trois petits chatons

C'est l'histoire de trois mecs de New-York qui se rencontrent dans un bar, le TK's : Brian Setzer au chant et à la guitare, Jim Phantom à la batterie et Lee Rocker à la contrebasse.

Ils aiment le bon vieux rock dont ils ont adopté les standards vestimentaires et qu'ils jouent où ils peuvent... dans l'indifférence du public américain. Et bien puisque c'est comme ça, direction la Grande Bretagne !


 Les débuts sont à tout le moins difficiles mais la belle énergie dont ils font preuve lors de leurs concerts finit par attirer l'attention des journalistes et des maisons de disques.
Le début des 80's est marqué par une saturation du disco qui ne se renouvelle pas tandis que le punk rock s'essouffle et l'Angleterre est à la recherche d'un son nouveau.

Les Stray Cats sortent les griffes

Du succès d'estime auprès du public, les Stray Cats vont passer au statut de vedettes européennes du rockabilly avec la rencontre du chanteur Dave Edmunds qui leur fait enregistrer leur premier 45 tours. Ils rencontrent également Henry Padovani (premier guitariste de Police) ainsi que Claudine Martinet qui est l'agent de presse des Who et des Rolling Stones.


En février 1981 ils enregistrent leur premier album "Stray Cats", produit par Dave Edmunds. 

Trois singles plus tard, l'album cartonne en Europe, notamment en France où il se classe en tête pendant 9 semaines et en Angleterre où il devient disque d'or. Ils tournent avec les Rolling Stones.

La même année ils sortent "Gonna Ball", album plus rythm'n blues mais si la critique suit, le public lui réserve un accueil plus tiède malgré sa qualité. La compilation des deux albums les fera percer dans leur pays d'origine, les USA.

Le groupe splittera en 1984 : la mode du rockabilly est passée et leur volonté d'explorer d'autres genres n'accrochera pas le public. Chacun suivra son bout de chemin, mais sans vraiment renouer avec le succès.

Pourtant les Stray Cats se reformeront épisodiquement, tourneront sur les scènes européennes. En 2019 ils sortent l'album 40 pour fêter leurs quarante ans de carrière.

Malgré cette carrière éphémère, les Stray Cats restent une référence et Brian Setzer continue de faire vivre leur répertoire mais en solo.

Petite compilation au goût de nostalgie avec une surprise finale...

 

2 commentaires:

  1. ils ont joué du rock n roll bien rythmé , un peu à l écart des autres groupes par un style rescucité mais pas vieillot et très plaisant

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  2. belle surprise finale..je ne savais pas qu ils avaient chanté ensembles mais ça ne m étonne pas de la part de johnny, car il devait aimer les stray cats

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