27 août, 2024

Fernandel - Le music-hall dans la peau

Affiche de Nicolilch (debaecque.fr)

Fernandel c'est une gueule.

Pas une gueule de jeune premier mais une "gueule de cheval" comme il le disait lui-même.
Cette gueule qu'il évoque dans sa chanson Les gens riaient fut son atout, sauf dans les enterrements. Lors d'une interview télévisée il avouA qu'il devait parfois renoncer à se rendre à certaines funérailles car bien involontairement, il faisait rire.

Fernandel c'est un accent marseillais dont il ne se départira jamais.
Outre cette pointe d'ail, il a cette faconde qu'il promènera de film en film, sous François 1er jusqu'à la Deuxième Guerre en compagnie de Marguerite. Même quand Monseigneur Don Camillo parle à Jésus, c'est avé l'assent !

C'est un talent de comédien tel que même dans des navets, il donnait du goût à la soupe.

Et si Fernandel n'avait jamais été comédien ?

Fernandel de tourlourou à Monseigneur

Fernand, Joseph, Désiré Contandin nait le 8 mai 1903 à Marseille, de parents piémontais (Italie), au 72 boulevard Chave dans le 5ème arrondissement

En ce début de siècle, tandis que le petit Fernand émet ses premiers gazouillis, bien fol qui aurait pu prédire qu'il deviendrait un des artistes français les plus complets et certainement un des plus populaires.

Le dur apprentissage des scènes marseillaises

Les parents de Fernand font du music-hall en amateurs et papa Contandin, comptable le jour et artiste de cabaret le soir, sous le pseudo de Sined, emmène souvent ses fils Marcel (l'aîné) et Fernand dans les coulisses.
Les parents devinent le talent du petit Fernand et c'est son père qui le pousse, littéralement, sur scène lors d'un concours pour jeunes chanteurs.  Son ami d'enfance (et futur acteur) Andrex raconte son premier succès.

Fernandel, qui n'était alors que Fernand, fit ses débuts sur scène à cinq ans en chantant le répertoire militaire avec son frère aîné, Marcel. Il connut son premier grand succès à sept ans, un jour où, paralysé par le trac, il fut propulsé sur la scène par son père, d'un grand coup de pied au derrière ; il s'empêtra dans son sabre et s'étala de tout son long sous une tempête de rires. Par la suite, il n'eut plus jamais peur d'affronter le public. (source Wikipédia)

Et pour affronter le public marseillais, il faut à la fois du talent et du courage et bien des vocations se sont brisés sous les huées quand ce n'était pas sous les jets de tomates ! 

Cette superbe gamelle lui assure d'entrée un succès comique, comique comme le répertoire qu'il chante avec son frère. Les deux frères reprennent le pseudo paternel. Marcel et Fernand Sined et outre les chansons humoristiques, ils se taillent un succès dans le registre comique troupier ou tourlourou sur les scènes de petits théâtres locaux.
Fernand Sined remporte le prix des Enfants prodiges au théâtre du Châtelet (Marseille) en 1914 et se taille un franc succès au Palais de Cristal, célèbre music-hall marseillais de l'époque.

Tout semble s'annoncer pour le mieux mais le déclenchement de la Première Guerre mondiale va remettre en question les projets du jeune garçon.

Les rêves de Fernand en pause

Avec la mobilisation de Denis Contandin, les fistons vont devoir aider la famille. Son père fait engager Fernand comme garçon de courses à la Banque Nationale de Crédit.
Il se fera virer mais y rencontre Jean Manse avec qui il noue une amitié à vie. Cette amitié ne s'exercera pas seulement au niveau professionnel mais aussi au niveau personnel.

Fernand enchaîne les petits boulots, sans enthousiasme excessif : il sera docker (une semaine !), il travaillera dans une papeterie, à la Compagnie d'Électricité, dans une usine textile, dans d'autres banques pour finir à la Savonnerie du Fer à Cheval où, ô miracle! il restera jusqu'à ce qu'il soit appelé sous les drapeaux en 1925.

Cet emploi du temps bien chargé  ne l'empêche pas de poursuivre son rêve d'être chanteur et après le boulot, il court le cachet, de banquets en cabarets enfumés et sur les planches des music-halls marseillais.
Ce jeune comique troupier trouve le cœur du public : son visage aux traits chevalins de plus en plus marqués et mobiles qui passent d'une expression de "simplet" à celle de jeune homme madré s'adaptent à son répertoire emprunté à Polin ou Ouvrard, célèbre comique troupier.

Quand son père est démobilisé, Fernand continue ses petits boulots alimentaires mais ne lâche toujours pas son rêve de music-hall.
En 1920, il commence à utiliser un pseudonyme qu'il adoptera définitivement en 1922 quand l'Eldorado de Nice lui signe son premier gros contrat.
Cette fois c'est sûr, il sera Fernandel, chanteur de music-hall.
Mais pour le moment, rien n'est encore joué.

Fernand Sined devient Fernandel

Jean Manse présentera sa sœur, Henriette Félicie Manse à son ami Fernand. Entre ces deux-là commence une histoire d'amour qui ne connaîtra pas d'accroc. Le jeune Fernand courtise Henriette avec une belle assiduité, lui rendant visite dès qu'il le peut.

Henriette Manse et Fernandel (source Facebook)

La mère de celle-ci en le voyant arriver tout empressé du haut de la rue, s'écriait à la cantonade :"Té ! voilà le Fernand d'elle !".
Grâce à son ami Jean, Fernand a trouvé l'amour de sa vie, et grâce à celle qui deviendra sa belle-mère, le "Fernand d'elle" deviendra célèbre dans le monde entier. Il épouse Henriette le 4 avril 1925.
Plus tard, il rendra à sa femme un hommage un tantinet décalé et plein d'humour à travers une chanson, probablement la plus connue de son répertoire, Félicie aussi, créée en 1939.


Mais pour le moment, on n'en est pas là !
Il vient de se marier, et la même année le tourlourou de comédie doit endosser l'uniforme, le vrai, pour faire son service militaire. Libéré de ses obligations militaires fin avril 1926, il devient père de famille avec tout ce que ça implique.
Il retrouve la Savonnerie du Fer à Cheval, à deux doigts de jeter l'éponge quant à sa carrière artistique. A deux doigts seulement car il est pugnace le Fernand ! Il donne encore parfois quelques récitals mais il semble bien que les courgettes soient cuites...

Des débuts fulgurants au music-hall

Sa persévérance des années passées va enfin porter ses fruits. 

Découvreur de talents, Louis Valette est aussi le directeur de l'Odéon. Mais non ! Pas celui de Paris, celui de Marseille, peuchère !

Louis Valette se trouva fort dépourvu quand, ayant fait venir un artiste parisien, celui-ci s'est fait conspué par le public marseillais. Dans l'urgence, Valette doit vite trouver un remplaçant qui, tant qu'à faire, ne se fasse pas virer par le public. Il se rappelle alors ce jeune artiste apprécié des Marseillais, un certain Fernandel.
Il l'engage et bien lui en prend : le public de l'Odéon l'adore et Fernandel le tourlourou remporte un franc succès.

Ce succès n'échappera pas un spectateur d'un soir, Jean Faraud.
Et Jean Faraud n'est pas n'importe qui !
Il n'est rien moins que le directeur de Paramount France. Il est impressionné par l'aisance de ce jeune comique, la mobilité de son visage et son impact comique sur le public.

Il engage Fernandel pour animer les entractes1 dans les salles de cinéma du circuit Paramount dans toute la France en 1927.
En 1929 il sort son premier disque.
Nous sommes en 1930, année marquée par la mort de son père. Fernandel, qui tourne désormais dans les salles Pathé, s'installe à Paris car il le sent : c'est ici que se joue son avenir de chanteur de music-hall.

Du music-hall au cinéma : quand Ignace devient Don Camillo

Oubliée la Savonnerie du Fer à Cheval ! Le rêve de Fernand Contandin se réalise enfin !
Il va devenir chanteur de music-hall !
En montant sur la première scène de son premier cinéma pour faire le zouave, il ne sait pas que bientôt sur l'écran, ce sera lui, la star.

Le music-hall parisien lui ouvre les bras

Ces tournées pour Paramount puis pour Pathé l'ont rendu célèbre dans toute la France et Paris cédera à son tour au charme provincial de Fernandel.
Il est engagé au Concert Mayol pour le spectacle "Nu Sonore" où  entre deux revues déshabillées il joue ses sketches et chante. C'est à cette occasion qu'il est repéré par le directeur du Théâtre de l'Empire qui l'engage.

Cette fois, ça y est ! Il est une vedette de music-hall !
Bobino, théâtre Mogador, le Casino de Paris, les music-halls parisiens se l'arrachent. Nous sommes toujours en 1930 et en un an Fernandel a inscrit son nom en haut de l'affiche mais cette année lui réserve une autre surprise.

Fernandel, de la scène au grand écran

Le jeune réalisateur Marc Allégret (qui fut le mari de Simone Signoret) le remarque à son tour et l'engage pour jouer un rôle de groom dans son film "Le Blanc et le Noir" aux côtés de Raimu et Sacha Guitry qui deviendront des amis à vie.

Fernandel et Raimu - "La Fille du Puisatier" 1940

De 1930 à 1939 il tourne 43 films dont "Paris Béguin" en 1931 avec le jeune Jean Gabin qui deviendra lui aussi un grand ami.
Il tourne beaucoup mais ses choix de rôles ne sont pas toujours heureux car il tournera dans quelques beaux navets. Paradoxalement, de tops en flops le public le suit car entre lui et cet amuseur auto-revendiqué c'est une histoire d'amour.
En 1934 Raimu présente Fernandel à Marcel Pagnol. En l'engageant sur le film "Angèle" il lui offre ses lettres de noblesse en tant qu'acteur : Fernandel révèle son talent d'acteur dramatique.

Tout au long de sa carrière en dents de scie il jouera tous les personnages possibles et imaginables : simplet, naïf au grand cœur  restaurateur sanguin, madré, menaçant, moine inquiétant, prisonnier de guerre évadé et astucieux... Qu'importe si la critique l'étrille, il est là pour le public.
En 1952 il tourne le premier opus d'une saga de six, "Le Petit Monde de don Camillo" aux côtés de Gino Cervi.
Transposition drolatique de la Guerre Froide, la rivalité entre don Camillo, curé volontiers castagneur aux méthodes pas toujours catholiques, et Peppone, maire sanguin communiste ascendant soviétique, fait les délices du public !

Bien malgré lui, Fernandel devient l'incarnation de don Camillo au point que désormais quand des passants le croisent, ils murmurent "Regarde ! C'est don Camillo !".
Un jour un couple lui demande, le plus sérieusement du monde de baptiser leur fille. Don Camillo/Fernandel leur expliquera, tout aussi sérieusement, qu'hélas l'Église ne lui permet pas d'administrer les sacrements hors de sa paroisse mais qu'il dira une prière à Jésus.

Son éternel amour : le music-hall 

Et le music-hall dans tout ça ?
Fernandel n'abandonnera jamais le music-hall.


Boulimique de travail, il tourne le jour et monte sur les planches le soir.
Il enchaîne les récitals dans toute la France devant des salles pleines.

Fernandel ne se contente pas de chanter ses chansons, il les joue et en fait de véritables sketches. Il échange avec le public entre émotion et rigolade. Les critiques lui reprochent-ils de trop jouer sur la corde provençale ? Il s'en moque ! Il est marseillais et il l'aime sa Provence ! Et quand on aime, on n'en fait jamais trop. 

Ses ventes de disques le prouvent.
Ayant signé avec de grands labels comme Decca ou encore Colombia, il enregistre chansons, pour enfants, pour adultes, sketches, histoires, comptines et le public, seul critique que Fernandel écoute vraiment, achète.

On estime son catalogue à près de 300 titres, quelques reprises mais surtout des originaux dont le cultissime Félicie aussi (voir plus haut) qu'il reprend à la télévision en mai 1968, dans la plus pure tradition du music-hall, en live avec orchestre.
Derrière le rire s'annonce  une réalité plus sombre : on lui a détecté un kyste cancéreux.

En 1968 il se produit au Carnegie Hall où les New-Yorkais lui font un triomphe. Laurel et Hardy lui témoignent leur admiration, admiration réciproque.

Il y a les tubes, Ignace, Simplet, Barnabé, Nono et Nana... et d'autres moins connues tel Francine (1939), chanson engagée où il met en garde les Français contre la propagande : "Faut pas, faut pas Francine / Écouter les racontars / Des badauds par trop bavards (...) Faut pas, faut pas Francine /Te laisser dégonfler par les âneries des canards ".

Même quand sa carrière semble marquer le pas, le public lui reste toujours fidèle.
Sa notoriété est telle que le général de Gaulle dira que Fernandel est le seul Français qui soit plus célèbre que lui dans le monde.

Fernandel l'Inoubliable

Avant de lui dire au revoir, je ne résiste pas au plaisir d'une petite anecdote.


En 1963, Fernandel tourne "La Cuisine au beurre", savoureuse confrontation entre la Normandie et la Provence. le face à face Bourvil / Fernandel fait un triomphe.

Fernandel et son grand ami Jean Gabin sont à l'apogée de leurs carrières. Aussi, cette même année, les deux hommes décident-ils de lancer un projet ambitieux : créer leur propre maison de production.
Une fois posées les bases juridiques et administratives, ne reste plus qu'à lui trouver un nom.
Ils ont une idée toute simple : prendre la première syllabe de leurs patronymes respectifs.
Montcorget et Contandin... ça donne la Moncon !
Même si ça les plonge dans une belle crise de rire, ça ne fait quand même pas sérieux ! Les deux compères gardent le même principe mais cette fois avec leurs pseudonymes : la Gafer est née.

La Gafer produira "L'Âge Ingrat" avec Gabin et Fernandel, "Le Pacha", "La Horse" et "L'Affaire Dominici" avec Gabin, "Le Chat" avec Gabin, Signoret et Annie Cordy, et le dernier film de Fernandel, "Heureux qui comme Ulysse".


En juillet 1970, Fernandel qui doit tourner le dernier volet des Don Camillo (Don Camillo et les contestataires) ne se sent pas bien. 

Il a un cancer qui a métastasé mais tout le monde, y compris les médecins, lui cacheront la vérité.
Les media qui ont remarqué l'état d'épuisement de l'acteur en font leurs unes.
La fidèle Henriette veillera jusqu'au bout à ce que rien ne vienne gâcher les derniers jours de "son Fernand d'elle" en bannissant toute publication sur la santé de son homme.

Il s'éteint le 26 février 1971... non sans avoir mangé une bonne bouillabaisse au déjeuner.

Il laisse un répertoire fourni, parmi lequel j'ai eu bien du mal à faire un choix...

 

 

Notes :

1 Jusque dans les années 70 une séance de cinéma était un spectacle complet.
Pour moins de 0,75 € actuels il y avait au programme les actualités; un court-métrage ou un documentaire, une page de réclames (Jean Mineur), un spectacle vivant (chanteur, comique, illusionniste, ou numéro de cirque), une nouvelle page de réclames puis le film. Les ouvreuses passaient dans les allées en proposant "Esquimaux ! Bonbons ! Chocolats !".

 

10 commentaires:

  1. excellent cet article, j en ai appris plus sur cet acteur que je n ai jamais trop apprécié... c est vrai que pour moi à l époque c était un vieux... bon je n insisterais pas sur le sujet... bonne soirée bisous

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    1. Coucou
      C'est vrai qu'il a toujours fait un peu "daté"... mais toute gamine je l'adorais.
      Et puis mon grand-père me faisait écouter ses chansons que j'ai toujours aimées, depuis que je les ai comprises.
      Une autre époque.
      Bisous

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  2. Bonjour

    un grand comedien et chanteur
    merci de nous offrir cette bio interessante
    et la selection musicale

    j'ai une compile de ses grands titres
    mes preferées sont la scie Felicie,
    et le Tango Corse, La Caissiere Du Grand Café, Ignace

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    1. Bonjour
      Depuis que j'ai appris que "Félicie" est en fait une chanson d'amour, je me dit que Henriette ne devait pas s'ennuyer !
      Je les aime toutes, mais il y en a une qui me taraude c'est "Le papa de Pépa".
      Bisous

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    2. le titre le papa de pépa ne me dit rien , j ai écouté et j avoue ne jamais avoir entendu ....

      il y a aussi un film où il est instituteur , il est amoureux de l institutrice fille du directeur d école
      mais pour des raisons que j ai oublié , il quitte l enseignement et est embauché par un fraudeur et maitre chanteur , qui veut un homme de paille , en cas de problème c est l homme de paille qui sera inquiété , mais il apprend les techniques du fraudeur (connaitre des secrets inavouables permettant de faire chanter / payer) et va à son tour faire des menaces à son patron fraudeur ..... l élève dépasse le maitre (fraudeur)

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    3. je me suis encore fait avoir avec la non connexion ...lol désolé

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  3. fernandel je l apprécie plus dans le cinéma que dans le chant
    dans les films de pagnol on replongeait dans les anciens modes de vie
    dans le spountz , dans cresus , dans auberge rouge
    il avait un visage qui permettait d incarner le comique, le tragique
    dans le mouton à cinq pattes louis de funes veut lui faire signer un contrat obsèque.......quand il comprend la malice du croque mort il se barre vite fait

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    1. Bonjour Anycolour
      Je pense qu'on a oublié sa carrière de chanteur de music-hall. qui fut riche et je trouve ça un peu dommage car il était acteur de ses chansons.
      J'avoue que les Don Camillo restent parmi mes préférés avec "La vache et le prisonnier"

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  4. Coucou à toi chère amie,
    J'espère que tu va bien et je vois que tu as parfaitement adopté ton nouveau blog.
    La forme de tes articles sont identiques et c'est superbe de les retrouver ici.
    Ah! FERNANDEL c'est quelque chose et j'adore ses films et ses chansons depuis toujours.
    J'ai même quelques galettes 78 tours que je garde précieusement au frais.
    Sa discographie est importante et dire qu'il a commencé avec un répertoire de comique troupier.
    Il y a également quelques films a ses débuts dans le style tourlourou, bonne humeur et rire garantie.
    En tous cas ton article sur FERNANDEL ( comme les autres évidemment ) tel qu'il est édité est passionnant et sincèrement j'adore.
    Je me régale toujours en écoutant ses chansons, mais que cela fait du bien.
    Il y a une chanson peu connue que j'adore qui s'intitule " Ça que j'ai ", il faut vraiment que tu l'écoute celle-là, trop drôle...
    C'est avec plaisir que je te fais de gros bisous.
    Amicalement - Jean

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  5. Hello Pixelie,
    "Yes, I can"... c'est ce qui me vient à l'esprit en voyant l'affiche... tant il est vrai que l'acteur Fernandel savait tout faire... acteur que l'on retrouvait également dans ses interprétations de chansons. Beaucoup de comédiens disent, ou on dit, comme Coluche lors de la sortie de "Tchao pantin", que le comique est le genre le plus difficile pour un acteur.

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