La Musique, quand on y pense...

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"Le problème est le suivant : la musique noire est de plus en plus encombrée d'éléments blancs, souvent agréables mais toujours superflus, facilement et avantageusement remplacés par des éléments noirs."

Boris Vian

Zizi Jeanmaire éternelle

Il y a 5 ans déjà !
Zizi Jeanmaire est partie agiter son Truc en Plumes sous le nez des anges.

Si cette chanson a fait le tour du monde, Zizi Jeanmaire nous laisse un répertoire, taillé sur mesure pour sa voix gouailleuse de titi parisien, tendre, impertinent parfois teinté de nostalgie entre caboulot et mauvais garçons.

Libre et avant-gardiste, cette artiste complète était taillée pour le music-hall dont elle signa quelques belles pages...
De sa plus belle plume !

►Zizi Jeanmaire : la gouaille et la plume


04 juillet, 2025

Jimi Hendrix - "The Star Spangled Banner" en lambeaux

Si je m'appelais Marilyn Manson, un spécialiste en la matière, je m'écrierais que nous  sommes entrés de plain-pied dans The Age of Grostesque.

Fait pour amuser, en littérature, comédie ou architecture, tout en induisant un sentiment de bizarrerie voire d'effroi, le grotesque est désormais à la tête d'une nation qui célèbre aujourd'hui la plus importante date de son histoire, l'Indépendance des États Unis d'Amérique.

En rédigeant ce billet d'humeur, j'adresse des excuses muettes à ceux qui dans le nouvel ordre américain tentent encore de résister pour défendre ce qui fit la grandeur de leur pays.

God bless them !

Woodstock, 1969. (Dan McCoy/Roger Viollet-src Les Échos)

Le jour où l'hymne américain entra dans la légende

Quoi que l'on pense des hymnes nationaux, ils revêtent un caractère quasi sacré dans le cœur des citoyens qui veulent y voir une identification commune lors d'évènements marquants.
Gare à qui en bouscule les codes bien établis de solennité quel qu'en soit l'anachronisme, la sauvagerie ou même le ridicule musical.

Plus patriotes que les Américains, difficiles de trouver ! Drapeaux sur les façades des maisons ou sur les pelouses, qu'ils soient démocrates ou républicains l'amour de leur nation est patent.et leur ferveur en écoutant leur hymne, main sur le cœur est rarement feinte.

Pas plus que ne sera feinte leur stupéfaction indignée en découvrant l'interprétation particulière de Jimi Hendrix.

Un contexte extérieur et intérieur explosif

Nous sommes en 1969, le républicain Richard Nixon est à la Maison Blanche, succédant au démocrate Lindon B. Johnson. 
Si ce dernier a engagé une politique économique et sociale qui a permis à de nombreux Américains de sortir la tête de l'extrême pauvreté, il lègue à Nixon un dossier explosif, celui de la guerre au Vietnam.
Sous son mandat, les effectifs sont de 16 300  militaires en 1963, essentiellement des conseillers militaires chargés de former et appuyer le gouvernement sud vietnamien inféodé aux USA en 1963 et passent à plus de 550 000 soldats combattants fin 1968. 
La "pacification" prévue pour 1965 a pris du plomb dans l'aile et l'extension du communisme menace toute la région malgré des moyens tactiques et humains considérables et des bombardements massifs au napalm et au phosphore de la piste Ho Chi Minh  qui feront plus de mal aux civils qu'aux Vietcongs qui circulent dans des galeries creusées sous la jungle.

Kim Phuc, 7 ans brûlée au napalm-(Nick Ut 1972)

Au total, 2,7 millions d'Américains des deux sexes seront envoyés au Vietnam.

La plupart sont des jeunes appelés issus des couches les plus précaires de la société américaine, 
C'est le premier conflit où les Afro-Américains seront envoyés en masse...

Nixon va faire face à une vague de contestation pacifiste sans précédent, sur les campus mais aussi dans les grandes villes américaines. Malgré une répression policière violente  la mobilisation ne faiblit pas tandis que les objecteurs de conscience fuient en masse notamment vers le Canada.
Le mouvement devient vite mondial car si les réseaux sociaux n'existent pas, les reportages sur les massacres de civils vietnamiens émergent dans l'opinion publique qui voit aussi revenir les corps et les blessés.

Jimi Hendrix, ou l'apocalypse now

Ce qui est aujourd'hui un moment culte du festival a commencé comme un fiasco.

Le set d'Hendrix devait clôturer le festival en apothéose le dimanche 17 août, le guitariste étant la vedette et, accessoirement l'artiste le mieux payé. du festival. 
Une "organisation" calamiteuse et la pluie diluvienne qui s'est abattue sur le site font que finalement Jimi Hendrix investit la scène le lundi 18 à 08:30 am.
Alors que la veille encore 500 000 personnes se massaient devant la scène, beaucoup ont plié bagages dès le dimanche soir. Sur le terrain jonché de détritus et transformé en cloaque par les pluies, les 30 à 40 000 spectateurs restant ne sont plus très frais.

Quand Jimi Hendrix investit la scène, il est à peine plus en forme !

Malgré ses quelques jours de vacances au Maroc, il semble épuisé par le mois de répétition passé dans une ferme du coin, en préparation du ce concert. Sans compter les substances plus ou moins naturelles prises pendant la longue attente en backstage...
En effet, même si le présentateur annonce le groupe Experience qui l'accompagne habituellement, Hendrix n'en a gardé que le batteur Mitch Mitchell. Son vieux pote Billy Cox est à la basse. Même si ces trois là se connaissent bien, cette nouvelle formation, les Gypsys Sun & Rainbows, manque de cohésion et ça s'entendra pendant presque tout le set.

Alors que le groupe entame sans conviction un titre quasi inconnu du public, Stepping Stone, Hendrix voit le public s'écouler peu à peu vers la sortie pour retrouver leur routine quotidienne. Désabusé, il leur lance :

Vous pouvez partir si vous voulez, on est juste en train de jouer, c'est tout 

Ils seront quand même nombreux à rester et ceux-là pourront dire plus tard "J'y étais" car Jimi Hendrix va écrire une page d'anthologie du rock américain et donner une magistrale leçon à tous les guitar heroes en devenir.

La guerre s'invite dans un festival pacifiste

Le concert s'étire, laborieusement, devant un public assommé de fatigue et peu convaincu par la prestation décousue du groupe.
Tandis qu'approche la fin Jimi Hendrix semble sortir de sa torpeur.

Avec l'énorme Voodoo Child étiré sur 14 minutes, Hendrix rappelle s'il en était besoin qu'il est un des maîtres incontestés de la guitare électrique.
L'électrochoc est à venir, sous haute tension.

Jouer The Star Spangled Banner devant un tel parterre, contestataire et pacifiste, c'est un peu comme si NTM chantait Assassins de la police en pleine place Beauvau !
Pourtant Jimi Hendrix va réaliser l'impensable !

Inspiré, voire habité, il va tirer de sa Fender Stratocaster qu'il a poétiquement baptisée Izabella (aujourd'hui estimée à 2 M de $, si ça vous intéresse) des sons venus de la stratosphère.

Ce n'est pas la première fois qu'il interprète l'hymne américain puisqu'il le joue plus moins régulièrement depuis deux ans, mais c'est la première fois qu'il en donne une version aussi aboutie. 


Contrairement à ce qu'on pourrait croire de prime écoute, ce morceau n'est un rien une cacophonie de sons désordonnés !
Au contraire, organisé en 3 parties distinctes il va transformer les champs de Béthel en champ de bataille.

• Première partie 

Après une longue et déchirante distorsion, The Star Spangled Banner se déploie, sur un tempo plus lent que l'original. Même si les notes sont étirées, la mélodie est parfaitement reconnaissable.

Note personnelle : j'ai écouté ce morceau moult fois et je pensais bien le connaître. Au fil du temps, j'ai lu de nombreux articles à son propos, n'étant pas une spécialiste des techniques es guitare. Je pensais dont être parée pour cet article. Erreur !
C'est seulement le 2 de ce mois que j'ai remarqué 3 ou 4 notes adossés à la mélodie de l'hymne US.
 Écoute bien, cher Melomaniac, cas ça va très vite, c'est presque subliminal : à 01;18 Jimi Hendrix plaque ces notes de l'Ode à la Joie (Symphonie n° 9) de Beethoven. 
Quelle ironie mordante alors que ce morceau est symbole de Paix, une paix souvent évoquée comme motif de guerre. "Si tu veux la paix, prépare la guerre".

• Deuxième partie

C'est la guerre ! A tous les sens du terme.

Contrairement à la plupart des fans massés devant la scène, et bien qu'il n'ait pas fait la guerre, Jimi Hendrix connait le bruits des matériels militaires.
Cet ancien parachutiste de la célèbre 101ème division aéroportée va exploiter toutes les ressources de sa fidèle "Izabella" pour peindre un tableau musical de ce qu'est la réalité de la guerre.
Bruit lourd du vol des bombardiers B52, sifflements des bombes et bruit des explosions, staccato des armes et cris des victimes, il convoque le chaos dans le ciel de Woodstock à coups de vibrato, de larsen, de pédale wah-wah (qui "restitue" les sons humains) et feedback1 .
Magistrale impro où rien n'est laissé au hasard...

• Troisième partie

Hendrix revient au thème principal qui semble s'effondrer sur lui-même laissant place à la Sonnerie aux Morts, avant de repartir et mourir comme une plainte.

En un peu plus de 4 minutes Jimi Hendrix a permis au public présent de se reconnaître dans cet hymne qui traduit sa frustration et sa colère face à une déségrégation qui n'avance pas, par peur de fâcher l'électorat WASP rouge, des droits civiques qui n'évoluent plus et cette guerre qu'il voit comme une guerre de colonisation (au mieux d'ingérence) où l'Amérique envoie ses enfants les plus défavorisés commettre des crimes de guerre qui resteront impunis.

Un "Guernica" musical

Nombreux seront ceux qui compareront cette version de The Star Spangled Banner au célèbre tableau Guernica de Pablo Picasso. 
L'un avec sa guitare, l'autre avec ses pinceaux, les deux choisiront un faux chaos, sonore ou visuel, pour dénoncer les horreurs de la guerre aveugle.

L'écrivain Michka Assayas (qui assure des chroniques rock pour Radio France) écrira : 

Tout y passe : le rugissement des bombardiers au Vietnam, le crépitement des mitrailleuses, même les étincelles surgissant des magasins de munitions, les gerbes de napalm, tout est là.  

Est-ce le but que poursuivait Jimi Hendrix ?
Rien ne permet de l'affirmer avec certitude même si les chroniqueurs de tout poil (moi y compris) veulent y voir une signification politique ou une volonté délibérée d'en faire un acte revendicatif.
Il ne s'est même jamais vraiment exprimé sur ces sonorités brutales exprimant le chaos de la guerre.

Lors d'une conférence de presse, il déclarera :

Nous sommes tous américains. C'était comme « Allez l'Amérique ! » Nous jouons cette chanson à l'image de l'ambiance actuelle en Amérique. L'ambiance est légèrement tendue, vous voyez. 

 Plus tard, lors d'un interview télévisée :

 Je suis américain, donc je l'ai joué. On me faisait chanter ça à l'école, donc c'était un flashback. Ce n'est pas anti-orthodoxe ! Je trouvais ça magnifique. 

Bon... Je ne veux pas jouer les psys à deux balles mais cette improvisation est quand même révélatrice de son état d'esprit sur le moment...

The Star Spangled Banner devenue mythique

Ce concert n'est certainement pas le meilleur des plus de 560 lives de Jimi Hendrix.
Délivré dans les pires conditions (voir plus haut) il aurait même pu être totalement oublié. Même le souvenir de son point d'orgue, l'interprétation folle de l'hymne américain aurait pu disparaître en même temps que mourra le dernier participant de ce Woodstock 1969.

Mais alors que même la plupart des équipes techniques avaient remballé leur matos, les caméramen, eux sont restés, non sans hésitations au début. Et ils ont tout filmé, y compris le paysage de désolation tandis que les derniers festivaliers pliaient les gaules.

La magie de Martin Scorsese, qui n'était pourtant qu'assistant réalisateur a fait le reste.
C'est lui qui supervisa le montage du film "Woodstock" et qui travailla notamment sur la prestation de Jimi Hendrix en sélectionnant et agençant les plans qui feront entrer la séquence dans la légende.

Mort un an après, Jimi Hendrix ne verra pas l'envoi massif de GIs, il ne verra pas l'intensification des bombardements au napalm qui brûlèrent la petite Kim Phuc, qui hurle sa douleur en courant sur une route.

C'est dire si, avec le recul, il se montra prophétique tandis que son Star Spangled Banner planait sur les champs de Bethel...

Notes personnelles

J'aurais pu vous sélectionner, comme il y a 3 ans, une belle interprétation bien léchée par une des grandes stars telles Lady Gaga ou Beyoncé, bien solennelle à vous tirer les larmes.

Mais depuis le début de cette année les État Unis d'Amérique sont "over" comme le dirait le nouveau dictateur américain. Car c'est bel et bien une dictature qui se met en place au mépris de la Constitution et des lois. 
Donald Trump se fout de l'Amérique et des Américains. J'ignore jusqu'où il entraînera ce pays et d'autres à travers le monde mais jamais l'Amérique n'a été aussi divisée.
Ni aussi en danger.
Cet adolescent sénile, capricieux et mégalomane plonge son pays dans une crise existentielle bien pire que celle des années 60/70 et la colère qui gronde dépassera les campus.

Jamais le "Star Spangled Banner" de Jimi Hendrix n'a autant été d'actualité dont mon choix assumé.

Mais je finirai par une note d'humour signée Donald Trump, évoquant l'histoire de l'Indépendance de son pays (sujet qu'il est censé maîtriser) le 4 juillet 2019 lors de son premier mandat :

Notre armée a pris le contrôle des airs, elle a enfoncé les remparts et pris le contrôles des aéroports.
Elle a fait tout ce qu'elle avait à faire et à Fort McHenry, sous l'éclat rouge des fusées elle fut victorieuse 

 Et tant pis si Fort McHenry est tombé en 1814 alors que la guerre d'Indépendance eut lieu entre 1775 et 1783...

Mais finalement, ceux qui me font le plus peur, ce sont les MAGA qui ont voté pour ce mec... 

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Notes

1 "Le feedback est un phénomène fascinant. Ce bruit, que l’on appelle aussi larsen, apparaît lorsque le micro de votre guitare reprend le son qui sort du haut-parleur de l’ampli et le réamplifie, ce qui crée ainsi une boucle donnant des sons plus ou moins chaotiques, souvent une octave supérieure de la note que vous êtes en train de jouer au sustain infini. Certains sont devenus des maîtres dans l’art d’utiliser le feedback de façon musicale : Ted Nugent ou Jimi Hendrix par exemple." - Julien Bitoun, guitariste, pour le site palf.fr

 

12 commentaires:

  1. que de souvenirs... je me sens rajeunir... et ça fait du bien... pour l étang de la bonde tu te trompe il est entouré de petits villages comme le mien... rien de luxueux à l étang non plus d ailleurs... c est la Provence profonde ici... gros bisous

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    1. Mais tu ES jeune !
      Je connais des "jeunes" qui feraient bien de se faire botoxer les neurones et collagéner le cerveau : ils sont atteints de progéria intellectuelle... pardon ! Je voulais dire mentale.
      Ça m'a fait le même effet !
      Ce furent mes toutes premières manifs pour la fin de la guerre au Vietnam (je n'avais pas encore 14 ans !). Comme j'étais obligée d'attendre la fin des cours (que j'étais censée avoir suivis) on se retrouvait chez une copine pour l'écouter puis le regarder quand le film est sorti.
      Oui, ça fait du bien mais ça pique un peu les yeux...
      Smackies

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  2. coucou super chanteur Jimi hendrix mais sa rajeuni pas super ta vidéo, et super ton billet, bon Lundi et belle semaine, mon blog est au ralenti pendant les vacances ,bises

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  3. Wouah ....quelle page ..Woodstock ....quel souvenir ..
    Je me suis régalée à te lire ..je dois avouer mon ignorance sur le sujet du pourquoi , comment de l'époque
    A cette époque j'étais interdite de cette musique qui venait de la-bas .....je l'ecoutais chez les copains ..
    Donc merci à toi
    Bonne journée
    Bises

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    1. Ainsi naissent les légendes...

      Bonjour Toi !
      J'ai l'impression qu'on était logées à la même enseigne alors !
      Si globalement ma famille m'a ouverte à tous les genres, là c'était la limite infranchissable pour eux.
      C'est avec les copains que j'ai fait mon apprentissage car, comme je le mentionne dans mon biller sur le fabuleux "Soul Sacrifice" (Woodstock) car musique hippie et hard-rock étaient bannis de la maison !
      Pour la partie "historique", comme je l'écris à Septsup, j'ai commencé à me sentir concernée très jeune. 😁
      Bisous

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  4. Bonjour Pixelie, ah là là ! Une belle époque que je n'ai pas connu étant né sous Giscard. Il est vrai que Jimi Hendrix avait fait très fort en dénonçant de fort jolie manière la guerre que s'escrimait à faire les USA envers le Vietnam , engeance qui dura 15 ans ...J'aime lorsque l'engagement se fait de manière pacifique et SURTOUT quand on ne considère pas bêtement que l'engagement se situe uniquement à gauche . Simone Veil et André Malraux risque de se retourner dans leurs tombes . Il est vrai que depuis 2017 , je suis très remonté contre les deux extrêmes qui tel un fromage rance ne sentent pas bon ..si ton ami poète et politologue )me lit ...

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    1. Hello Jerry
      Une "belle" époque ? Une "autre" époque serait plus exact.
      A gauche comme à droite il y a des engagements, mais ce sont les causes qui parfois divergent.
      Ça a commencé à bien puer avec le Naboléon à talonnettes et là, depuis le Gommeux, c'est le pompon !
      Tu as remarqué comme nos chanteurs autrefois engagés sont étonnamment silencieux ?

      Tu fais référence à la chansons "Ils puent" de Bernard l'Ermite, je suppose ?
      Je doute qu'il te lise ici mais n'hésite surtout pas à lui laisser un petit mot !
      Bisous

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    2. Voilà, je fais référence à Bernard L'Ermite contre qui je n'ai aucun grief, juste préciser que l'engagement n'est pas à sens unique. Je lui déposerai comme une offrande un commentaire ...

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    3. commentaire bis : Oui, nos chanteurs sont bien silencieux sans doute dépassés par la situation politique qui ne donne plus envie d'y mettre le petit doigt. Ah ! le Naboléon à talonnettes, celui là avec son bracelet électronique à la Bismuth , qu'est ce que je l'ai conchié !!

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    4. Itou ! Et dire qu'on a réussi à trouver pire !
      Comme quoi l'impossible est toujours à portée de main 😃

      A sa décharge, reconnais que les engagements "de gauche" sont moins rares que ceux "de droite". En fait je trouve toujours délicat de les catégoriser de cette façon car ça relève plus d'une démarche morale ou humaniste, au choix.
      On a encore un modèle du genre, vivant : Charles de Courson (Charles-Amédée du Buisson de Courson). C'est un libéral, de droite mais qui a une éthique et une rigueur morale intacte. En plus il a le courage de ses opinions.

      Hors de la politique, il y a bien des sujets où ils pourraient continuer à s'indigner mais ils se sont Cohn-benditisés ! Ah si ! Ils chantent pour les Restos du Cœur mais sans condamner le "pourquoi" de ces restos... Je crois qu'il y a un renoncement général parmi les "anciens".
      A moins que je sois si désabusée que je passe à côté.

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  5. merci de ce temoignage historique sur fond de guerre de Vietnam
    merci d'expliquer tout le contexte
    et ce qui a fait de cet hymne a la Hendrix un moment de l'Histoire aussi

    merci de la video,
    on se rend mieux compte apres lecture de ton texte
    ce que cela a été
    est
    et sera
    un morceau culte


    Trump me fait aimer Macron
    je suis malade là

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    1. Naaaaaannn ??? Sérieux ???!!!
      Pour tout t'avouer, sans aller jusqu'à aimer Macron, je pense que Trump ferait aimer tous les tarés qui ont eu le pouvoir, ici ou ailleurs depuis la nuit des temps, à part peut-être Caligula !
      Parler anglais devient un handicap avec ce mec : entre son ignorance crasse et les mensonges, tout ce qui sort de sa bouche est terrifiant !
      Mais ce qui encore plus terrifiant c'est que des gens sont prêts à suivre ce débile (au sens clinique) et en France on est bien partis pour emboîter le pas aux Trumpettes de la renommée.

      Je pense qu'on entendra à nouveau l'hymne d'Hendrix...

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