VAYA CON DIOS - Les indémodables

As-tu remarqué cher Melomaniac comme notre mémoire nous joue des tours tandis que passent les années et les modes ? C'est cruel et injuste parfois.
Les projecteurs s'éteignent, les media passent à autre chose et nous aussi.

Jusqu'à ce qu'une mélodie, une voix et un rythme viennent dépoussiérer notre mémoire tandis qu'on s'écrie "Bon dieu ! Mais c'est bien sûr ! Merde ! Comment y s'appellent déjà ?". 

Fin des années 80, tandis que le disco cède la place à la dance et la house, un groupe venu de Belgique brouille les cartes et déferle sur l'Europe en défiant les modes... et le temps qui passe.

►VAYA CON DIOS - La Belgique sous influences


12 juin, 2025

Brian Wilson : mort d'un garçon de plage

Le dictateur américain Face de Carotte l'avait annoncé : "American dream is over !".

Au moins il tient parole, pour une fois !
Depuis son retour à la Maison Blanche, le rêve américain est une parodie de la saga "American Nightmare", le "cauchemar américain" connue aussi sous son titre québécois "La Purge".

Dans l'imaginaire collectif, un état incarne ce rêve américain : la Californie.
Ou plutôt incarnait...

Avec la mort de celui qui en a forgé une identité musicale, c'est une page qui se tourne car dans tous les esprits Brian Wilson et ses garçons de plage, les Beach Boys en VO, incarnaient cette Californie de carte postale.

Décidément, sale temps pour la Californie !

Bien sûr, il n'y a pas de commune mesure entre les évènements actuels à Los Angeles, l'incitation à la guerre civile par Face de Carotte et la mort de Brian Wilson mais sa mort est comme un point d'ironie à la fin du discours de Face de Carotte à fort Bragg, comme un appel à la guerre civile.

Quand il fonde les Beach Boys avec ses deux jeunes frères Dennis et Carl, leur cousin Mike Love et son ami Al Jardine en 1961, la Californie acquiert le statut de plus grand état américain, notamment par sa prospérité économique.


Brian Wilson était l'âme des Beach Boys.

Chanteur mais aussi musicien-compositeur, il est à l'origine de l'identité musicale du groupe avec ses harmonies vocales et instrumentales parfois complexes qui inspireront plusieurs générations de musiciens de la pop.
Leur son est unique, reconnaissable entre tous et il deviendra pour beaucoup le symbole d'une Amérique telle qu'on l'aimait. 
Quand les Beach Boys sont intronisés pour entrer au Rock'n Roll Hall of Fame, en 1986, c'est Elton John qui résumera à merveille ce sentiment partagé par toute une génération.

 Ils m'ont fait aimer l'Amérique encore plus parce qu'ils ont existé

 A partir de 1964, la santé mentale de Brian commence à se détériorer et sa santé physique suit. Si entre 1975 et 1991 le psychologue Eugene Landy semble le "ramener" au prix de méthodes très controversées au point qu'on le compare à l'affreux Svengali.
En cause le stress personnel, professionnel et l'usage de diverses drogues n'expliquent pas tout. Il sera diagnostiqué schizo-affectif, il était également atteint d'hallucinations auditives.

Il était soigné pour démence et devait fêter ses 83 ans la semaine prochaine quand hier sa famille a annoncé son décès, sans préciser la date exacte.

Les hommages affluent du monde entier. 
Le père de la "surf music" nous laisse un rêve californien synonyme de douceur de vivre, d'adolescence et de good vibrations, comme un de ces premiers succès, sorti en 1963 (62 ans et pas une ride !)

►Paroles et traduction

 

13 commentaires:

  1. Hello ma Pix
    Qu'est-ce que j'ai écouté sur mon transistor (à l'époque) et encore maintenant sur ma playlist, hélas la maladie fait des ravages en tous genres
    Je ne me lasserai pas d'écouter ou de ré-écouter ce groupe, "I Get Around" (même si je ne pige pas les paroles comme tu le sais, mais j'aime la mélodie, il me faut la coccinelle pour comprendre, un peu chiant mais bon je m'y suis habituée, et ma préférée est "Good Vibrations"
    Un homme, un artiste de parti, ces potes, sa famille, des millions de mélomanes dans le monde sont en deuil 😥

    Suis en plein travaux de lasure, pffff on a jamais fini dans une baraque, et j'en ai encore pour plusieurs jours, plus mon croc qui me chatouille grave (la saloperie) et mon rdv n'est que le 18
    Suis H.S, bizouilles ma Pix

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hello ma Louve !
      Tu retrouveras ces titres... plus tard, un jour, quand j'aurai le temps.
      Va falloir qu'on s'habitue à voir partir ceux qui nous ont fait chanter, danser, les uns après les autres. Leur œuvre, si réduite soit elle parfois, nous fait oublier la réalité de la fin...
      L'appel du 18 juin pour la couronne ! 😂😂😂
      Bizouillettes !

      Supprimer


  2. Bonjour,

    merci de ton hommage a un grand artiste
    et fondateur de ce groupe mythique des années 60

    non je n'ai pas de cds d'eux
    mais quelques titres sur diverses compiles des années 60

    Vendredi c'est le jour
    Où je fais mon petit tour
    Chez vous les amis et souhaiter
    A tous un weekend parfait


    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Naaan ??? Pas de CD des Garçons de Plage ???!!!! Alors là, tu me la coupes mon Phiphi ! 😂
      C'est vrai qu'ils sont devenus mythiques avec un son reconnaissable à la première écoute.

      Supprimer
  3. Pour moi, ils incarnaient l'Amérique, au même titre qu'Elvis Presley, le Jazz et les Crooners. Ils m'ont toujours fait rêver. J'ai d'ailleurs un très beau documentaire les concernant dans ma collection ("THE BEACH BOYS - AN AMERICAN BAND").

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est un documentaire ou le biopic ?
      Je vais essayer de le trouver. Pour moi c'est aussi Glenn Miller.
      Je pense qu'on a tous "notre" rêve américain, enfin... avant Face de Carotte !

      Supprimer
  4. Bonjour
    Tout d'abord merci pour ton gentil com déposé sur mon blog, ça fait un moment que Louvya me parle de toi (en bien je te rassure) je vais lui demander d'aller le lire ça lui fera plaisir, ça soulagera peut-être un peu sa rage de dents la pauvre...
    Ah les Beach boys, pas qu'un groupe, mais une atmosphère, une joie de vivre dans l'insouciance des années 60, c'était plutôt la génération de mes parents, mais du plus loin que je me souvienne, leur rythme m'a toujours fait vibrer (allusion à un de leur tube), avec la mort de leur bassiste j'ai appris que ce groupe était né la même année que moi.. un bon crû 🤣 : les 2 titres que j'écoute le plus : surfin'USA et fun fun fun
    Bisous, bon week-end et vive le surf!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La pauvre, elle morfle aujourd'hui !
      Mon père me les faisait écouter quand je suis rentrée en métropole en 63. Avec Ray Charles, ils ont pratiquement bercé mon enfance !
      Sous l'éclairage de ce qui se passe en ce moment, c'est comme s'ils incarnaient un autre pays ! C'est fou ! Le temps de l'insouciance "is over" comme dirait Face de Carotte.
      Pour le surf; je sors la planche à repasser et... le Synthol
      Bisous

      Supprimer
    2. Coucou ma Pix, coucou ma Laska
      Me voili, voilou
      Je morfle toujours ma Pix, ras la casquette , mais bon cha va z'aller hii hii faut être patiente il a dit le Doc, c'est ce qui me manque hii hiii
      Hummm les "Garçons de plage" quel drôle de nom , pas grave hein, ce qui compte c'est ce qu'ils représente, je les z'aime depuis de longues années
      Bonne fin de dimanche les filles ♥

      Supprimer
  5. c est tout à fait vrai qu il incarnait vraiment les US... autant qu il soit parti il ne verra pas la déchéance inéluctable qu il va y avoir... gros bisous

    RépondreSupprimer
  6. Voui, enfin les US tels que nous nous les imaginions.
    Comme tu dis !!! Je suis un peu ça via les media US car il y a des infos que nous n'avons pas.
    Je ne sais pas si tu as vu "Civil War" (Guerre Civile) mais c'est en passe de ne plus être une fiction. Inimaginable il y a encore un an !
    Bisouilles

    RépondreSupprimer
  7. Une des plus belles vagues musicales venues des USA avant que ne sonne l'alerte à Malibu et ses alentours ...
    Bisous

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou !
      Maintenant c'est plutôt "so far away from L.A."
      Comme je le dis dans mon billet, il y a comme une triste ironie...
      Bises

      Supprimer