VAYA CON DIOS - Les indémodables

As-tu remarqué cher Melomaniac comme notre mémoire nous joue des tours tandis que passent les années et les modes ? C'est cruel et injuste parfois.
Les projecteurs s'éteignent, les media passent à autre chose et nous aussi.

Jusqu'à ce qu'une mélodie, une voix et un rythme viennent dépoussiérer notre mémoire tandis qu'on s'écrie "Bon dieu ! Mais c'est bien sûr ! Merde ! Comment y s'appellent déjà ?". 

Fin des années 80, tandis que le disco cède la place à la dance et la house, un groupe venu de Belgique brouille les cartes et déferle sur l'Europe en défiant les modes... et le temps qui passe.

►VAYA CON DIOS - La Belgique sous influences


13 novembre, 2020

Si j'étais un homme - Chilla

Le hasard est étrange...
Alors que je venais de visionner des documentaires sur Eptsein et Weinstein (non sans avoir mis un masque à gaz), mes promenades sur YT m'ont amenée sur la page de Chilla, une inconnue pour moi, et je découvrais ce clip.

Coup de foudre !


 Un cruel jeu de rôles

Bien que je ne sois pas une fan du genre, j'ai été séduite. C'est mélodique et les plages chantées / rappées s'enchaînent, alternant douceur et fureur rentrée. Un peu comme dans certains couples où la violence, psychologique ou verbale, alterne avec le charme. 

Paroles intelligentes sur un échange des rôles.
Quant à l'esthétique du clip, elle est terrible. Les chorégraphies tirées au cordeau reflètent une tension où la violence est suggérée, dans un décor froid et dépouillé.

Je n'ai aucune sympathie pour les néo-féministes ou le mouvement "Balance ton porc" mais cette jeune franco-malgache à la voix chaude m'a tapée au cœur.

 

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