Parole de Sauvage !

C1 C2
" La musique nous touche émotionnellement, là où les mots seuls ne peuvent pas nous toucher."
Johnny Depp

Macron pour Les Nuls ☺



C'est chiant, hein ? De quoi ?
Ben la politique !
C'est tellement chiant que c'est une fois qu'on en a pris plein les dents qu'on se dit "Aïe ! Ça fait mal !". Trop tard ! 

Avec Les Goguettes, non seulement ça devient facile à comprendre mais en plus, on rigole ! 
On devrait leur confier le J.T. !

►"En Marche" avec Les Goguettes


01 mai, 2019

1er Mai - L'Internationale comme un symbole

 Mis à jour le 18/02/2024

Comment ne pas y penser en ce 1er Mai, fête du Travail (du chômage ! se serait écrié le regretté député Patrick Roy) ?

Mes deux grands pères m'enseignèrent un refrain mais qui, pour l'enfant que j'étais, n'avait vraiment aucun intérêt !
Jusqu'à un jour de printemps, en mai 1968, alors que je prenais l'air sur le balcon du très chic appartement haussmannien du non moins chicos 16ème arrdt., je vis une marée humaine descendre le boulevard Exelmans. A cette époque il y avait des usines à Paris (et pas des moindres) et des cités ouvrières. Les Snecma, les Renault, les Peugeot, etc. descendaient le boulevard en une marée ininterrompue et compacte.

Brandissant des drapeaux rouges, unis ou frappés du marteau et de la faucille, ils chantaient à tue-tête et avec ferveur un chant qui m'a marquée à jamais : l'Internationale.


Comme une nostalgie internationale

Certaines images de ce clip datent des grandes manifs de 1995, je sais, j'y étais.

L'Union de la Gauche n'avait pas survécu au torpillage en règle de Mitterrand et on ne chantait plus guère l'Internationale. Jusqu'en novembre et décembre 1995.

Une scène m'est restée en mémoire.
Ayant dû faire une pause dictée par un besoin aussi naturel qu'impérieux, je me hâtais de remonter le cortège pour retrouver les cheminots avec qui je défilais.
Nous traversions un quartier bourgeois et une dame en fourrure tenant en laisse un yorkshire nous contemplait sans aménité excessive.

Tout à coup, tout le cortège entama l'Internationale, soleil rouge dans le bleu du ciel automnal.
Que se passa-t-il dans le cerveau de cette femme qui n'avait rien d'une prolo ?
Je l'ignore ; toujours est-il qu'elle lâcha la laisse du toutou bonzaï et, tout en brandissant bien haut un poing vengeur, elle se mit littéralement à hurler "C'est la lutteuh finaleuh ! Groupons nous et demain...".
J'en fus aussi stupéfaite que les autres badauds. L'histoire ne dit pas si elle a retrouvé son clébard...

L'Internationale
, chanson française née sous la Commune, reste l'hymne du prolétariat mondial, avec sa vision utopique d'une autre époque.

Bon 1er mai à tous !
Tous ensemble ! Tous ensemble ! Ouais ! Ouais !

► Paroles


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