Swing swing la vie !


Vous aimez la joie ? Ouiiii !
Vous aimez les miracles ? Ouiiii !

Alors tant mieux car voici l'histoire d'une naissance, celle d'un genre musical qui après un fabuleux âge d'or refuse non seulement de mourir mais qui en plus pète la santé !

Là où des hommes ont planté du désespoir et l'ont arrosé de misère, des jardiniers noirs ont fait pousser de la joie !

Le miracle ? Demandez à vos pieds pourquoi ils bougent tout seuls ! 

►Histoire du swing et best of (1941/42)

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Il y a des refrains qui traversent le temps et dont les nouvelles générations ignorent parfois l'origine, jusqu'à ce qu'ils se diluent et se perdent dans le courant de plus en plus rapide et incontrôlable  du progrès technologique.
Mais que quelqu'un les fredonne ou les sifflote et il revient en tête avec certes une petite odeur de naphtaline mais on le ressort avec plaisir.

Avec un peu de curiosité et grâce aux nouvelles technologies, cet héritage culturel ressurgit du passé et, comme de bien entendu, ravit les amateurs dont je suis.

Remontons 85 ans en arrière...

"Circonstances Atténuantes" : un juge chez les voyous

1939 : la France entre dans la Drôle de Guerre.
Les promoteurs et les bétonneurs n'ont pas encore défiguré les bords de Marne où poussent guinguettes et caboulots que fréquentent les "affranchis" et leur plus ou moins "régulière" qui vivent hors des fortifes haussmanniennes (tracé de l'actuel périphérique parisien).
C'est encore la campagne à un jet de pierre de Paris.

 C'est aussi l'année de sortie d'un classique du cinéma français : "Circonstances Atténuantes" de Jean Boyer.


Gaëtan "Le Sentencier" est un procureur qui goûte sa nouvelle retraite avec son épouse. Mais tandis que le couple part en cure, leur voiture tombe en panne en rase campagne, les forçant à trouver refuge dans un bar, un repaire de petits truands. Un comble pour ce couple moralisateur bourgeois coincé !
Impressionnée par la connaissance du Code pénal de Gaëtan, la petite bande le prend pour un caïd.
Séduit par l'ambiance et par "Marie qu'a d'ça" (Arletty), il ne les détrompe pas. Se faisant appeler "La Sentence" (ben tiens !), il monte des coups à sa façon, espérant les ramener dans le droit chemin. L'inflexible procureur attendri par ces bras cassés, y parviendra finalement.

Écrite par Jean Boyer (paroles) et Georges Van Parys pour la musique, Comme de bien entendu est interprétée par Michel Simon, Arletty, souvent les seuls crédités  mais également par Andrex, Myla Parély, Georges Lannes, Marie-José et Dorville.

A noter que lors de la réédition en CD, le générique de fin a été rajouté.

Ah ! La douce voix d'Arletty !