Mais puisqu'on te dit que c'est l'printemps !

C'est encore le printemps #2

 Le printemps est LA saison où chansons et musiques fleurissent comme pâquerettes dans les prés. D'un continent à l'autre les artist...

09 octobre, 2024

Comme de bien entendu - Michel Simon, Arletty...

Il y a des refrains qui traversent le temps et dont les nouvelles générations ignorent parfois l'origine, jusqu'à ce qu'ils se diluent et se perdent dans le courant de plus en plus rapide et incontrôlable  du progrès technologique.
Mais que quelqu'un les fredonne ou les sifflote et il revient en tête avec certes une petite odeur de naphtaline mais on le ressort avec plaisir.

Avec un peu de curiosité et grâce aux nouvelles technologies, cet héritage culturel ressurgit du passé et, comme de bien entendu, ravit les amateurs dont je suis.

Remontons 85 ans en arrière...

"Circonstances Atténuantes" : un juge chez les voyous

1939 : la France entre dans la Drôle de Guerre.
Les promoteurs et les bétonneurs n'ont pas encore défiguré les bords de Marne où poussent guinguettes et caboulots que fréquentent les "affranchis" et leur plus ou moins "régulière" qui vivent hors des fortifes haussmanniennes (tracé de l'actuel périphérique parisien).
C'est encore la campagne à un jet de pierre de Paris.

C'est aussi l'année de sortie d'un classique du cinéma français : "Circonstances Atténuantes" de Jean Boyer.


Gaëtan "Le Sentencier" est un procureur qui goûte sa nouvelle retraite avec son épouse. Mais tandis que le couple part en cure, leur voiture tombe en panne en rase campagne, les forçant à trouver refuge dans un bar, un repaire de petits truands. Un comble pour ce couple moralisateur bourgeois coincé !
Impressionnée par la connaissance du Code pénal de Gaëtan, la petite bande le prend pour un caïd.
Séduit par l'ambiance et par "Marie qu'a d'ça" (Arletty), il ne les détrompe pas. Se faisant appeler "La Sentence" (ben tiens !), il monte des coups à sa façon, espérant les ramener dans le droit chemin. L'inflexible procureur attendri par ces bras cassés, y parviendra finalement.

Écrite par Jean Boyer (paroles) et Georges Van Parys pour la musique, Comme de bien entendu est interprétée par Michel Simon, Arletty, souvent les seuls crédités  mais également par Andrex, Myla Parély, Georges Lannes, Marie-José et Dorville.

A noter que lors de la réédition en CD, le générique de fin a été rajouté.

Ah ! La douce voix d'Arletty !

 

 

6 commentaires:

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    1. Pareil ! J'étais un Croustibat !
      Mais j'adore ce répertoire rétro !

      C'était une autre époque où le talent primait sur les belles gueules

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    1. Il y avait aussi "Le troisième œil" (je crois) sur la 3 qui balayait le cinéma, avec en prime les actualités de l'époque du film...

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  3. Bonjour,

    ah le charme du passé
    et de grandes stars d'une epoque que les moins de 30 ans ne connaissen tpas
    un classique du cinema français que certains ne vont pas regarder car c'est pas en couleurs
    ben si c'est en couleurs ................ sauf qu'il n y a que deux couleurs le noir et le blanc LOL

    tu preches un converti a la bonne cinématographie , avec moi,
    le cinema du monde quand il est bon, bien, et laisse un souvenir,
    qu'il devient un classique c'est que mieux et enthousiasmant



    Je ne passerai plus le vendredi désormais
    Pour un bon weekend a chacun souhaiter
    Ce sera maintenant le samedi
    Que mon tour ira chez vous, les amis

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    1. Bonjour le Gaulois
      Attention, mémère pinaille :D Ben oui, j'ai envie de pinailler : le noir et le blanc sont des valeurs et non des couleurs. N'en v'là une info qui change la vie !

      "Bonne musique", "Bonne cinématographie"... je suis moins péremptoire dans mes jugements car ça relève totalement du subjectif.
      Certaines daubes me plaisent alors que des œuvres dites géniales, ou encensées par la critique me débectent comme je le dis dans "My Opinion ouais" où je dézingue des icônes.
      Et puis quand nous-mêmes étions jeunes, nous avions des jugements à l'emporte-pièce sur ce que kiffaient nos parents et grands parents.
      Je comprends les jeunes, mais je regrette que la surenchère à la modernité fasse oublier des pans entiers de la culture... y compris par notre génération.
      C'est un peu pour ça qu'ici on trouve un peu de tout

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