"Zouk la cé sel medikaman nou ni" - Kassav

Parait que les Français seraient champions pour la consommation de médocs notamment les antidépresseurs, anxiolytiques et autres pilules à masquer le stress.
Perso j'avoue ne pas détester un petit Médoc contre le stress ! 😜

Si mon armoire à pharmacie ne contient que le strict minimum, ma médiathèque est quant à elle bien garnie en euphorisants de toutes sortes et parfaitement légaux.

C'est le seul médicament qui fasse effet !

 

Kassav et la musicothérapie 

 "Zouk la cé sel médikamen nou ni" en métro "Le zouk est le seul médicament dont on a besoin".

Si le zouk n'est pas totalement ignoré en France grâce à la Compagnie Créole ou Francky Vincent, il est encore sur la marge en métropole.
A la fin des années 70 des musiciens antillais font appels à deux collègues, Georges Décimus et Jacob Desvarieux afin de faire évoluer la musique antillaise vers la modernité. L'ajout d'instruments tels que les guitares électriques et les cuivres vont révolutionner le genre.
Ce qui n'était qu'un collectif va peu à peu évoluer pour devenir Kassav, précurseur du zouk, qui donnera la fièvre aux métros.

Le médicament en tube

En 1984 Kassav sort l'album "Yélélé" dans une quasi indifférence des grands media.
Pourtant un titre va littéralement exploser sur les radios libres, dans les discothèque : le public adhère massivement et Zouk la cé sel medikaman nou ni annonce la déferlante zouk... à laquelle je n'échapperai pas.

A consommer sans modération car 100 % naturel ce médicament n'a aucun effet secondaire indésirable à part peut-être l'apparition de fourmillements dans les jambes et un risque d'accoutumance.

Une petite dose de zouk, ça soigne au moins le moral !