VAYA CON DIOS - Les indémodables

As-tu remarqué cher Melomaniac comme notre mémoire nous joue des tours tandis que passent les années et les modes ? C'est cruel et injuste parfois.
Les projecteurs s'éteignent, les media passent à autre chose et nous aussi.

Jusqu'à ce qu'une mélodie, une voix et un rythme viennent dépoussiérer notre mémoire tandis qu'on s'écrie "Bon dieu ! Mais c'est bien sûr ! Merde ! Comment y s'appellent déjà ?". 

Fin des années 80, tandis que le disco cède la place à la dance et la house, un groupe venu de Belgique brouille les cartes et déferle sur l'Europe en défiant les modes... et le temps qui passe.

►VAYA CON DIOS - La Belgique sous influences


03 juin, 2025

Colère dans le cathéter-Urgences Valence

C'est fou comme le présent ressemble au passé, parfois proche et même en pire.

Tout comme il est fou de constater à quel point nous oublions vite tandis que nous regardons ailleurs jusqu'à ce que l'actualité nous rappelle que non seulement rien n'a été réglé mais que les choses ont empiré malgré un jeu de bonneteau orchestré par l'exécutif pour nous leurrer.

Rédigé en 2021 alors qu'on sortait doucement du confinement, cet article est à la fois un rappel en forme de plaidoyer mais aussi un hommage aux personnels des hôpitaux publics et des urgences en particulier.

Manif des urgentistes (source Courrier de la Mayenne)
  

Personne n'a oublié la crise Covid qui jetait un éclairage cru sur la situation réelle du système de santé français.

Voici ce que j'écrivais le 6 mai 2021.

Article original :
Chaque soir les chiffres officiels soulignent la baisse des chiffres covid-19.
Chaque soir à 20 heures on applaudit encore les héros en blouse blanche ou bleue, un peu moins qu'il y a une semaine, comme si tout était en train de s'arranger.

Macron, notre Guide Suprême, leur a rendu un vibrant hommage qui sonnait plus faux qu'un serment d'Hypocrite (oubliant qu'il y a 4 mois il les faisait tabasser par sa milice) tandis que Brigitte, brushing impeccable et sourire en porcelaine, vante dans un hebdomadaire inféodé son "travail à plein temps" en tant que présidente de la Fondation Hôpitaux de Paris, sans s'attarder sur son hold up du Mobilier de France dont environ une centaine de pièces sera vendue lors des Journées du Patrimoine, oubliant que ces biens appartiennent à l'État, donc au peuple.  A vomir !

Si la crise du coronavirus a éclairé d'une lumière violente l'état lamentable du système de soins, digne d'un pays du quart monde, il y a presque 13 mois, tandis que le mouvement de protestation des soignants (qui dure depuis Sakorzy) battait son plein, infirmiers et aide-soignants rivalisaient d'imagination et de talent pour alerter le pouvoir et l'opinion publique et faire connaître l'état des hôpitaux.

Suite à un accident vendredi soir, un passage aux urgences puis en hospitalisation, le constat est affligeant.

A la pénurie de personnel, au manque de moyens le gouvernement a trouvé une solution : fermer les urgences en ne laissant qu'un service ouvert pour l'ensemble du département. Et ce week-end était faste car il arrive qu'il soit le seul ouvert pour 3 départements !!! Sans personnel supplémentaire, il va de soit. 
Face à la noria de camions du Samu, du Smur, des pompiers, etc. le personnel court partout. Une infirmière assure l'accueil administratif puis repart auprès des patients. Les aide-soignants vont de brancard en brancard (certains vétustes) pour nous réconforter. Quand le médecin urgentiste arrive enfin, le sourire a du mal à masquer la fatigue.
Une infirmière me dira "A ce rythme là, ils vont finir par lâcher !".
Quand les autorités sanitaires parlent de "mutualisation", les soignants parlent de "honte" et de "mise en danger des populations". 
Au service hospitalisation, la situation est à peine moins tendue

De Valence à Paimpol, colère dans le cathéter

 Il y a six ans les infirmières des urgences de Valence détournaient la chanson A nos souvenirs du groupe Trois Cafés Gourmands pour exprimer, avec humour, la détresse des urgences en France.

Si par malchance vous êtes amenés à rester 12 heures sur un brancard aux urgences, rappelez-vous cette petite chanson avant de les invectiver (ou les agresser comme je l'ai vu il y a 4 jours). 

 
Il y a 3 ans, ce sont les soignants du CHU de Bordeaux qui exprimaient leur détresse avec cette reprise de Gauvain Sers.
Lors de la campagne présidentielle de 2022, Macron reprenait avec un cynisme trumpien une phrase de Philippe Poutou, "Nos vies valent plus que leurs profits."
Voilà qui réconfortera les familles des 1500 à 2000 morts "évitables par an.


 

 

7 commentaires:

  1. Bonjour
    Un constat dramatique qui visiblement n'est pas près de s'arranger
    Bonne journée à toi

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  2. Grrrrrrrrrr
    Ils ne comprennent rien ces politiciens , qu'on les envoie EUX sur le front des hôpitaux et ensuite on verra, mais, c'est vrai que eux ne risquent rien, ils sont privilégiés et c'est nous qui payons arffff ça m'énerve, ce pays régresse a la vitesse de l'éclair, jusqu'au jour ou ça va péter
    Purée, ouvrez les yeux et les oreilles bandes crétins, écoutez CEUX/CELLES qui travaillent bande de branleurs !!!
    BRAVO LES FILLES

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    1. Du calme la Louve ! Du calme !
      Tu vas finir par mordre quelqu'un ! 😄
      Trop facile de ne gueuler que sur les politicards ! La majorité silencieuse les soutient par son silence.
      A la manif de soutient après le Covid on n'était pas des masses à leurs côtés ! Ah faire le guignol en tapant sur le cul d'une casserole du haut de son balcon, ou jouer les contestataires de réseaux asociaux; d'accord mais risquer un coup de matraque, ah ben non alors !!!
      Je te rassure, ça ne pétera pas...
      En tout cas; samedi ils ont été formidables !
      Bisouilles

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  3. et oui rien ne change
    ou si peu
    et les politiques eux gagnent bien leur vie de notables

    le peuple vote pour changer tout ca
    mais sera toujours bien eu jusqu au trognon

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    1. Et tant qu'on ne bougera pas, ça ne changera pas.
      A la limite; ce ne sont pas ceux qui votent qui sont à blâmer mais ceux qui ne font rien et se permettent de chougner !
      Rhaaa ! Ça m'inerve ! ça m'inerve !

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    2. Du calme du calme ma Pix. T'inerve pas t'inerver lol
      Ben y a aussi qui voudrait ben bouger mais qui peuvent point 😜
      Alors on chouine on râle, et pi on gueule (tu m'as dit que j'avais ton autorisation 😂, même si ça ne fera pas avancer la chose
      Bizouilles 😘😘😉

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    3. T'as raison ! Ça a déjà le mérite de soulager ! 😂
      Pour ma part, c'est fini primo parce qu'il est temps que les plus jeunes se sortent les doigts du biiiip ! et deuzio parce que maintenant les CRS courent plus vite que moi et qu'il n'y a plus de couvercles de poubelles pour se protéger (excellent bouclier) ou leur envoyer dans la tronche ! (c'était l'bon temps)
      Smacks !

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