L'Opéra... Domaine souvent hermétique pour les profanes dont je suis. Et comme beaucoup d'entre nous, seuls quelques noms viennent à notre esprit par la grâce des media ou de la presse people. Maria Callas, Luciano Pavarotti ou encore Montserrat Caballe.
C'est faire grande injustice à celle que l'on considère comme une des "plus grandes soprani de tous les temps", une des plus longues carrières de l'art lytique.
Hier, 9 février 2020, la grande Mirella Freni a définitivement quitté la scène de la vie. Elle s'est éteinte à Modène (Italie), la ville qui l'a vue naître il y a 84 ans.
La sœur de lait de Pavarotti
Sa mère travaille à la fabrique de tabac tandis que sa fille Mirella attend son retour chez la nourrice qui garde également le fils de sa collègue, le petit Luciano... Pavarotti. Comme frère et sœur, ces deux là ne se quitteront jamais.
Même si elle est moins connue du grand public que la Callas ou Montserrat Caballe, Mirella Freni est une diva, les caprices et les frasques en moins. En Italie, où on chante comme on respire, la première école de chant est celle du peuple où le maçon ou le boulanger s'adonnent tout naturellement au bel canto.
La petite Mirella remporte son premier concours à l'âge de 10 ans en interprétant un extrait de "Madame Butterfly" de Puccini.
Elle reprendra ce rôle à plusieurs reprises comme ici dans la version filmée de Jean-Pierre Ponnelle, avec l'orchestre philharmonique de Vienne et les chœurs de l'Opéra de Vienne sous la direction d'Herbert von Karajan, en 1974.
Pour les amateurs, elle reste "Mimi", personnage de "La Bohême" de Puccini également.
Emotion.
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