VAYA CON DIOS - Les indémodables

As-tu remarqué cher Melomaniac comme notre mémoire nous joue des tours tandis que passent les années et les modes ? C'est cruel et injuste parfois.
Les projecteurs s'éteignent, les media passent à autre chose et nous aussi.

Jusqu'à ce qu'une mélodie, une voix et un rythme viennent dépoussiérer notre mémoire tandis qu'on s'écrie "Bon dieu ! Mais c'est bien sûr ! Merde ! Comment y s'appellent déjà ?". 

Fin des années 80, tandis que le disco cède la place à la dance et la house, un groupe venu de Belgique brouille les cartes et déferle sur l'Europe en défiant les modes... et le temps qui passe.

►VAYA CON DIOS - La Belgique sous influences


19 juillet, 2022

Dani a quitté la scène de la vie

Mannequin, actrice et chanteuse, Dani est décédée aujourd'hui à l'âge de 77 ans.

Née le 1er octobre 1944 à Perpignan, elle commence une carrière de mannequin puis d'actrice en 1964.

Cette artiste née d'un milieu modeste devient une figure du monde parisien branché.
Égérie des nuits parisiennes dans les 70s, elle connaîtra l'enfer de la drogue qu'elle évoque dans son livre Drogue, la galère (1987).


Dani, une carrière riche et discrète

Remarquée dans un clip de Dick Rivers, elle passera une audition chez Pathé Marconi. En 1968 elle sort le tube qui va la révéler au grand public Papa vient d'épouser la bonne.



Le public aime son côté populaire et gouailleur.
Bien que peu diffusée, Dani aura une discographie fournie et sera même lauréate du Grand Prix du disque de l'Académie Charles-Cros pour son premier album.

Bien qu'à mes yeux elle ne soit pas une artiste majeure, c'est malgré tout encore un pan de mon époque qui s'en va.

Elle est partie aussi discrètement qu'elle a déroulée une carrière bien fournie.
Dani, qui inspira des grands comme Gainsbourg, Chamfort ou encore Daho, laisse cette chanson pleine de tendre nostalgie et le clip dépeint bien le décalage culturo-générationnel des années post 68.


 

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